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Lecture Cursive : La ballade de Lila K

TD : Lecture Cursive : La ballade de Lila K. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2020  •  TD  •  890 Mots (4 Pages)  •  1 175 Vues

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Lecture Cursive : La ballade de Lila K

1)        Le roman débute alors que Lila n’est qu’une enfant. Sa mère préfère à sa fille la drogue ce qui provoque des problèmes financiers. Ainsi, la mère de Lila en vient à se prostituer et enferme sa fille dans un placard lors de son absence. La mère semble être irresponsable, tout autant du fait qu’elle maltraite et mal nourrit Lila, malgré tout l’autrice tente d’atténuer le portrait de la mère du fait qu’elle achète des vêtements par exemple. Les « hommes en noir » l’ayant séparée de sa mère et emmenée dans « le Centre » pour qu’elle soit, en l’an 2095 alors qu’elle n’a que 6 ans, rééduquée comme cela se fait « intra-muros ». Elle a perdu une grande partie de ses souvenirs d’enfance et en garde une image, même adulte, garde son innocence d’enfant à l’égard de sa mère. Une fois qu’elle réalise l’entièreté de sa vie avec sa mère, elle n’en veut pas à sa mère, le lien qu’elle a gardé dans son cœur malgré les maltraitances. Toutes ces circonstances atténuantes qu’elle trouve à sa mère lui permettent de vivre dans un état d’esprit stable, de ne pas sombrer.

2)        A sa sortie du centre, Lila est employée dans une bibliothèque, or dans la ville intra-muros le terme même de bibliothèque est paradoxal sachant que les ouvrages papiers sont prohibés sous prétexte que le format papier est toxique. Alors les livres sont numériques et deviennent les grammabook. Le métier de Lila se résume en un seul mot, la censure : suppression pour incitation à la violence, à la perversion sexuelle, à la consommation de substances illicites, à des comportements alimentaires nuisibles à la santé ; suppression pour atteinte à la dignité du corps humain ou au droit à l’image. Elle applique les consignes mais peut lire les originaux, cela l’aide à faire ces choses qui n’ont lieu que dans des pays au système totalitaire, dictatorial. Au fur et à mesure de la lecture, Lila est entourée de caméras, depuis son arrivée au Centre jusqu’à la fin. A cela s’ajoutant la censure on se demande si ce monde du futur qui n’est pourtant pas si loin ne serait pas une évolution de la technologie qui a dérivé.

3)        Comme énoncé précédemment, les caméras sont omniprésentes dans le roman et forment même un sentiment d’observation constante et de pression sociale exercée, il faut être dans la norme ou bien se retrouver dans un centre, voire dans « la zone ». A sa sortie du centre et donc don entrée dans le monde qu’elle connait du XXIIème siècle, on la classe pour deux ans comme en test dans la société, en employant même des termes en lien avec la justice. Elle est suivie et doit constamment rendre des comptes à son médecin via des analyses d’urine. Nous pouvons ajouter à tout ça les « recommandations » du ministère à respecter car on sait que les caméras nous observent et forment des rapports.

4)        Dans cette société qui nous est présentée par Blandine Le Callet, l’individu est placé en tant que troupeau, il faut le conditionner à être dans une norme définie par le gouvernement. Comme dans un enclos ils vivent à l’écart de ceux de La Zone en étant éloignés de la vérité à cause de la censure imposée et de la disparition des livres au format papier. La société du futur proposée ici est une façon poussée à l’extrême de notre société et de son évolution, on peut comparer ce monde de caméras au projet des Pays-Bas, par exemple, d’installer dans les stades des caméras intelligentes pour lutter contre le racisme entre autres.

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