Le Étymologiquement " rien "
Cours : Le Étymologiquement " rien ". Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Shirazou • 24 Mars 2013 • Cours • 563 Mots (3 Pages) • 468 Vues
rienÉtymologiquement le mot rien est issu du latin rem, accusatif du nom féminin res, la « chose ».
Dans une phrase, il peut avoir un rôle de pronom, de nom ou d'adverbe.
Sommaire [masquer]
1 Utilisation pronominale
2 Utilisation nominale
3 Utilisation adverbiale
4 Apparition en littérature
5 Dans l'Art moderne et dans l'Art contemporain
6 Références
7 Voir aussi
8 Autres
9 Liens externes
Utilisation pronominale[modifier]
Par son utilisation récurrente avec l'adverbe négatif ne, le pronom indéfini rien a pris en français moderne le sens négatif de « nulle chose » :
« Je n'ai rien à vous dire. » (même si, à l'oral, cette phrase a tendance à être prononcée : j'ai rien à vous dire)
« Le témoin n'a rien vu. » (il n'a vu aucune chose)
« Mais cet homme n'a rien fait ! » (il n'a fait aucune chose)
Mais en dehors du contexte négatif de cet adverbe, il reprend son sens originel de « quelque chose » :
« Il fut incapable de rien dire »
« Il est parti de rien, de moins que rien ! Le voilà maintenant prospère » (soit une belle progression !)
« Parler beaucoup sans rien dire d'importanUtilisation adverbiale[modifier]
Comme adverbe, rien peut signifier « seulement » :
« Tu peux prendre une part du gateau, rien qu'une ! » (à dire à un(e) gourmand(e) si l'on veut qu'il en reste pour les autres)
« Qui est-ce ? Oh, ce n'est rien que toi ! »
voire « très », comme dans :
« Il est rien beau » ( Il est très beau)
Apparition en littérature[modifier]
Il a été étudié par l'humoriste Raymond Devos dans « Parler pour ne rien dire » :
« [...] si on peut trouver moins cher, c'est que rien vaut déjà quelque chose !
On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant !
Une fois rien... c'est rien !
Deux fois rien... c'est pas beaucoup !
Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose !... Et pour pas cher ! »
« Rien » est aussi la réponse à une devinette qui circule beaucoup depuis le début des années 2000 (notamment dans la série de livres sur les dieux de Bernard Werber) :
« Qu'est ce qui est mieux que Dieu,
pire
...