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Le satiricon

Commentaire de texte : Le satiricon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  835 Mots (4 Pages)  •  891 Vues

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Le Satiricon est un roman satirique considéré comme étant l’un des premiers romans de la littérature occidentale ce qui en fait une oeuvre majeure. Seulement ni la date de composition ni l’identité de l’auteur ne sont sur. On attribue cette oeuvre à Pétrone et on suppose que celui ci a vécu aux alentours du premier siècle ap JC. A cette époque la littérature est considérée comme un genre noble, ainsi pétrone avec le Satiricon transgresse tout les genres littéraires et nous présente ici un récit original avec des personnages vulgaires et imparfaits. Si quasiment immédiatement le roman a connu un fort succès il a aussi connu un grand nombre de détracteurs ce qui est assez peu étonnant puisqu’il va a l’encontre des moeurs de l’époque.

Mais le Satiricon est une oeuvre lacunaire et Le festin de Trimalcion est le passage le plus long et le plus complet de ce roman qui nous soit parvenu cet extrait nous compte l’aventure de deux jeunes gens Encolpe et Acylte qui sont invité a un festin chez Trimalcion, un richissime affranchi. Le récit est a la première personne et c’est Encolpe qui nous raconte l’histoire.

Alors l’extrait que nous allons voir ici évoque une farce préparée par Trimalcion et son cuisinier lors de ce fameux festin.

Je vais dans un premier temps procéder à la lecture du texte.

Donc à présent on peut se poser la question suivante ; en quoi ce texte reflète une mise en scène théatral?

Dans un premier temps, nous verrons en quoi ce texte évoque une mise en scène théatrale avec tout ses aspects , et dans une seconde partie, nous verrons de quelle manière se déroule le dénouement de cette mise en scène.

Tout d’abord, la mise en scène de cette farce commence par la mise en place de certains éléments. Au début du texte, un porc énorme est installé sur la table et les invités s’étonnent de la rapidité fénoménale du service : «mirari nos celeritatem coepimus et jurare ne gallum quidem  gallinaceum tam cito percoqui potuisse». Mais un événement perturbateur intervient dans cet extrait : il s’agit de la découverte par Trimalcion de ce que le porc n’a pas été vidé avant d’être cuisiné («Deinde magis magisque Trimalchio intuens eum: «Quid? quid?inquit, porcus hic non est exinteratus? Non mehercules est. Voca, voca cocum in medio».») cet élément perturbateur est souligné par l’adverbe «Deinde» qui marque l’arrivée d’un nouvel événement. Bien évidemment, dans cet extrait, Trimalcion est bien sûr au courant de la farce qui se prépare, et joue la comédie (on le ressent avec la répétition du terme quid). Pour le moment, le lecteur et les invités de Trimalcion ne sont pas dans la confidence et joue malgrè eux le rôle des spectateurs, le lecteur a d’autant plus ce sentiment d’être avec les invités du fait que Pétrone emploie la première personne du singulier, ce qui facilite l’indentification du lecteur et donc une forme d’intégration de celui ci dans le récit.

De plus, l’injonction au discours direct de Trimalcion amène un nouveau personnage sur scène c’est le cuisinier. S’ensuivent alors des répliques échangées par les deux protagonistes («diceret se oblitum esse exinterare» et «Quid, oblitus? Trimalchio exclamat, putes illum piper et cuminum non conjecisse! Despolia!»); puis une réaction du public qui intervient pour épargner le cuisinier à l’instar de ce qui peut se faire dans les jeux du cirque. Cet enchaînement de paroles et l’intervention du public à deux reprises donne le sentiment au lecteur qu’il assiste à une scène de théâtre.

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