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Le mystère de Pascal

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Par   •  4 Janvier 2020  •  Discours  •  1 409 Mots (6 Pages)  •  325 Vues

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Thème : le mystère pascal

« Le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures ; et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Écritures. » (1Co15,3-4). Cette formule de Saint Paul résume toute la foi catholique et précise le contenu du mystère pascal. Dans l’Eglise, le terme mystère n’est pas une réalité qu’on ne puis pas atteindre. Il dépasse de loin nos schèmes de pensées, même si Dieu nous donne d’en avoir une connaissance partielle. Ainsi, dans le mystère pascal, c’est la mort et la résurrection du Christ qui retiennent notre attention. Parler de ce mystère revient donc à percevoir l’actualité de cette donnée pour nous jeunes d’aujourd’hui. Sans avoir la prétention de traiter toutes les composantes du mystère pascal, notre intervention portera sur la mort et la résurrection du Christ.

Propos liminaires

Le triduum de la passion et de la résurrection du Christ est au cœur du mystère pascal. Ces jours considérés dans leur individualité révèlent le sens de l’action salvifique.

Le jeudi saint dans la messe in Cena Domini, l’Eglise revit la dernière Cène où le Seigneur laisse à ses disciples l’Eucharistie et le sacerdoce ministériel. C’est un moment émouvant, où la marche du Christ vers la croix se comprend comme un sacrifice par amour pour l’humanité. Au Cénacle, le rédempteur voulut anticiper, dans le sacrement du pain et du vin transformés en son corps et son sang, le sacrifice de sa vie : il anticipe sa mort, il donne librement sa vie, il offre le don définitif de soi à l'humanité. Avec le lavement des pieds, se répète le geste avec lequel, ayant aimé les siens, Il les aima jusqu'à la fin (cf. Jn 13, 1) et laissa aux disciples comme leur signe distinctif cet acte d'humilité, l'amour jusqu'à la mort.

Le vendredi saint

Le Vendredi Saint, l'Assemblée chrétienne reparcourt, avec l'aide de la Parole de Dieu et des gestes liturgiques, l'histoire de l'infidélité humaine au dessein divin, qui toutefois se réalise précisément ainsi, et elle écoute à nouveau le récit émouvant de la Passion douloureuse du Seigneur. Ce jour-là, nous commémorons les événements qui vont de la condamnation à mort à la crucifixion du Christ. C’est une journée de pénitence, de jeûne et de prière, de participation à la Passion du Seigneur. A l'heure établie, Elle adresse ensuite au Père céleste une longue « prière des fidèles », qui embrasse toutes les nécessités de l'Eglise et du monde. La Communauté adore donc la Croix et s'approche de l'Eucharistie, en consommant les saintes espèces conservées depuis la messe in Cena Domini du jour précédent.

Samedi saint :  est le jour où la liturgie demeure dans le silence, le jour du grand silence, et les chrétiens sont invités à conserver un recueillement intérieur, souvent difficile à cultiver à notre époque, pour mieux se préparer à la Veillée pascale. Dans de nombreuses communautés sont organisés des rites spirituels et des rencontres de prière mariale, comme pour s'unir à la Mère du Rédempteur, qui attend avec une confiance anxieuse la résurrection du Fils crucifié. Enfin, dans la Veillée pascale, le voile de tristesse qui enveloppe l'Eglise en raison de la mort et de la sépulture du Seigneur, sera finalement déchiré par le cri de la victoire : le Christ est ressuscité et il a vaincu la mort pour toujours ! Benoit XVI. Audience Générale de ce mercredi 4 avril 2007

Notre religion n’est pas une religion de livre ou un ensemble de doctrine morales qu’on peut oui ou non respecter à notre guise. Le Christ d’ailleurs n’a rien écrit de ses mains. Nous pouvons y voir une invitation à porter une attention particulière à ce qui fonde notre relation avec Dieu. Cette relation ne se présente pas sous l’aspect de l’asservissement d’un Dieu omnipotent. Elle est une histoire d’amour. C’est cette aventure d’amour que Dieu est venu vivre avec l’homme. Tout dans la création atteste de cette vérité qui trouve son point culminant dans le sacrifice du Christ.

La mort du Christ dans le mystère pascal :

La mort du Christ.

La souffrance de Dieu, mais aussi sa mort peut être comprise difficilement lorsque nous restons dans le registre simplement humain des choses. A tout temps, cette réalité a fait difficulté pour sa compréhension. Saint Paul aux premiers moments a relaté ce fait avec cette belle expression : « la croix scandale pour les juifs et folie pour les païens »1 Co 1,22-25.  Voir Ac 17, 22-34. A l’aréopage d’Athènes.

La souffrance du Christ nous interroge sur le fait que Dieu puisse souffrir. Répondre à cette question revient aussi à nous interroger sur l’incarnation du Christ. Toutes ses questions sont liées. Si Dieu s’incarne il peut aussi accepter de souffrir et d’être tué par les hommes.

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