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Le groupe Bonduelle

Thèse : Le groupe Bonduelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2013  •  Thèse  •  613 Mots (3 Pages)  •  665 Vues

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Vous étiez il n’y a pas si longtemps encore président du pôle de compétitivité Nutrition Santé Longévité. Avez-vous encore le temps de faire autre chose que de piloter Bonduelle ?

J’ai d’autres mandats à droite à gauche, je suis administrateur chez Lesaffre, au Crédit du Nord, à l’Edhec, à l’Ania à Paris… mais 100% de mon temps, c’est Bonduelle ; le reste vient en plus des 100%. Pour NSL, j’ai abandonné la présidence il y a 2-3 ans, j’estimais avoir mis en route le pôle et Marc Roquette, qui dirige une entreprise plus biotech que la nôtre qui est de l’agroalimentaire pur et dur, était tout à fait qualifié pour ça. Mais Bonduelle est toujours partenaire du pôle.

Revenons sur l’expansion internationale rapide de ce dernier semestre. Est-ce qu’il n’y a pas un risque provisoire d’indigestion ?

Historiquement, la moitié de notre croissance est faite de croissance externe, ce qui fait qu’on a un certain savoir-faire dans ces intégrations et même en amont dans l’analyse des dossiers pour minimiser le risque de mauvaises surprises. On a en permanence 4-5 projets à l’étude et de temps en temps il y en a un qui se concrétise. Cette année, il y a eu une densité importante de dossiers du fait tout simplement de la crise. C’est la crise qui a généré les trois dossiers dont vous avez parlé, que ce soit la Hongrie, la Russie ou les Etats-Unis.

Ces dossiers sont de natures différentes…

Ils sont extrêmement différents. Si je commence par le plus petit, la Hongrie, c’est un pays dans lequel on est depuis une vingtaine d’années. C’est un centre de production notamment en maïs doux, un produit très important pour nous ; on a eu une opportunité à la frontière de la Pologne et de l’Ukraine, à un endroit logistiquement très très bien placé, pour augmenter notre capacité de maïs. Une petite société d’une vingtaine d’années d’existence et dont le patron propriétaire a financé des investissements en s’endettant en francs suisses… Forint hongrois contre franc suisse, je vous laisse imaginer le bilan. Une usine en bon état, en liquidation, dans un pays qu’on connaît bien, avec un produit où on a des besoins, forcément ça nous a attirés. C’est une vraie opportunité qui est passée, avec une facilité d’intégration grâce à des équipes importantes en Hongrie.

Et pour Cecab en Russie ?

Ce dossier est arrivé un mois avant en termes d’autorisations. Nous sommes en Russie depuis une vingtaine d’années aussi. Après avoir essayé de travailler avec des kolkhozes locaux, on a découvert qu’il faudrait produire nous-mêmes. Ce n’est donc pas tout à fait le même business model qu’ici. On a loué en longue durée un kolkhoze de 3 500 ha, construit une usine, et à partir de ça on a bâti un succès assez impressionnant puisque, en quelques années, la Russie est devenu le premier pays de Bonduelle en termes de vente de conserves à la marque Bonduelle, devant la France.

Vous dites vous-même que la marque y est plus connue que Coca Cola…

Oui on a une notoriété là-bas impressionnante, supérieure

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