Le Mur Israel Palestine

Depuis 1996, le Gouvernement israélien a examiné des plans visant à éviter les infiltrations en Israël à partir du centre et du nord de la Cisjordanie.

Au printemps 2002, à la suite d’une forte augmentation du nombre d’attentats terroristes perpétrés par des opposants Palestiniens, le Conseil des ministres israélien a approuvé le 23 juin 2002, la première phase d’un projet de construction d’une barrière continue dans certaines parties de la Cisjordanie et de Jérusalem.

Selon les Israëliens, cette barrière était une mesure de sécurité quant aux intrusions terroristes des Palestiniens. Le tracé de cette construction, longue de plus de 700 km, inclut plusieurs grands blocs de colonies israéliennes en Cisjordanie. Il faut savoir que cette construction est contestée sur des aspects politiques, humanitaires et légaux.

Nous verrons dans un premier temps l’objectif fixé par Israël lors de la construction de ce mur, c’est-à-dire le désir de limiter les attentats terroristes et le désir d’expansion du territoire israélien, et dans un second temps nous verrons les conséquences engendrées par ce mur d’un point de vue humanitaire et d’un point de vue du droit.

I) L’objectif fixé par Israël lors de la construction de ce mur

A) Objectif officiel : limiter les attentats terroristes

En septembre 2000, le nombre d’attentats suicide et les tirs de roquette ne cessent d’augmenter en Cisjordanie. Afin de réduire considérablement ces attaques, Israël décide d’ériger une « barrière de sécurité ». L’Etat hébreu affirme que cette barrière est utilisée uniquement à des fins sécuritaires afin de garantir la sécurité et la protection des israéliens. Ariel Sharon, premier ministre israélien à l’époque, avait présenté cette barrière comme un rempart qui permettra de mettre un terme aux attaques palestiniennes.

Au regard de cet objectif, nous pouvons affirmer que cette barrière a amélioré la securité et apaisé la situation dans cette région. En effet, en 2009 et en 2010, le nombre d’attentats terroristes a considérablement diminué, ce qui a permis l’augmentation de la croissance économique dans cette région. Le gouvernement israélien avait affirmé que ce mur serait détruit lorsque le terrorisme aurait diminué et que les négociations reprendraient avec l’autorité palestinienne.

Néanmoins, on peut se demander si l’objectif unique de cette barrière vise seulement à garantir la sécurité.

B) Objectif caché selon les Palestinien : l’expansion du territoire israélien

Pour les palestiniens, l’objectif principal dissimulé derrière cette « barrière sécuritaire » serait l’expansion du territoire israélien. En effet, ce mur de séparation, dont le coût s’élèverait à environ un milliard d’euros, permettrait à Israël d’attirer la sympathie de l’opinion israélienne, d’étendre son territoire en annexant une partie de la Cisjordanie (celle contenant les colonies juives) et donc d’imposer les frontières d’un futur état palestinien. De par ces frontières, l’Etat israélien serait avantagé par rapport à la ligne verte de 1949. Le tracé de la barrière de séparation, construite par Israël depuis

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