Le Mexique L'importance Lié à La Culture

En 1917, la constitution mexicaine est officiellement signée déclarant le Mexique comme république constitutionnelle fédérale d’Amérique du Nord à régime présidentiel. Situé au sud des États-Unis d'Amérique, il est délimité en partie par le Río Bravo, et bordé au sud par le Guatemala et le Belize. Le Mexique fût terre d’accueil pour de nombreuses civilisations, qui se sont succédé. En voici une liste exhaustive ; les civilisations olmèques, considérées comme la civilisation mère de la Méso-Amérique, les Mayas, Zapotèques, Mixtèques, toltèques et aztèques. Avant l'indépendance de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne, il fut décidé que le pays prendrait le nom de sa capitale, Mexico. En réalité, le nom de la ville était Mexico-Tenochtitlan, en référence à la tribu aztèque nahua, les Mexicas. Hernández de Córdoba et Juan de Grijalva, deux navigateurs espagnols avaient exploré les côtes méridionales du Mexique en 1517 et 1518, et Hernan Cortés débarque en 1517. Ce dernier parvint à assiéger Tenochtitlan, la capitale de l'Empire, et vaincre les Aztèques en 1521.

Le pays est immense, environ quatre fois la France et il s’étale sur 5000 km. Le Mexique est sans contredit le pays des contrastes ; des forêts denses et étouffantes, de déserts infernaux, de tempêtes destructrices… Ainsi, on y retrouve tous les types de climats et de reliefs. À l'ouest, les ouragans tropicaux sont fréquents. À l'est, ce sont les volcans et les tremblements de terre qui sont quotidiens. Le travail de la terre est difficile et les paysans propriétaires de leurs propres terres sont encore rares. Malgré la taille de son territoire, on ne cultive en superficie que la moitié des terres arables françaises. La malaria transmise par les moustiques, a été enrayé

depuis peu, ce qui a fait en sorte que les grandes civilisations du

Emblème du Mexique passée n’ont vécu qu’au centre du pays. C’est pourquoi aujourd’hui,

les grandes villes industrielles sont principalement : Guadalajara, Querétaro, Mexico et Puebla. En 2013, on estime la population du Mexique à 113 millions d'habitants. On estime aussi à plus de 18 millions le nombre de Mexicains vivant aux États-Unis, 40 % de ruraux et 60% de citadins dont plus de 20 millions dans le district fédéral de Mexico. Il y a 65% de métis, 20% d'Indiens et le reste de blancs, descendants directs des Européens. Pour les Indiens, ont peut dire que la moitié de ces 20%, soit 5 à 6 millions, vivent encore véritablement selon les coutumes anciennes, en communautés et parlant leurs langues. Ce sont les Tarasques du Michoacán, les Mayas du Yucatán, les Zapotèques d’Oaxaca, les Tarahumaras du Chihuahua... Dès le début de la Conquête, les Espagnols ont favorisé le métissage : les enfants des conquistadores espagnols et des femmes indigènes.

Voilà une des causes principales de la dualité chez le peuple mexicain, sujet qui sera analysé plus loin dans le cadre de ce travail. Nous traiterons également des aspects familiaux, religieux et culturels en dénotant l’importance de la culture à travers l’évolution musicale du pays, par le biais du chanteur Carlos Santana.

Le concept de dualité

Puisque le peuple mexicain descend des pays aztèques, la mythologie aztèque (l'ensemble des mythes sur lesquels était basée la religion aztèque) est très présente dans les racines mexicaines. En effet, les Aztèques avaient la même religion que ses ancêtres (Olmèques, etc.), mais avec quelques ajouts. On dénote en premier lieu que leur dieu principal était Huitzilopochtli, dieu de la guerre, rebaptisé plus tard Mexitl ou Mexicas, ainsi qu'un rituel de sacrifices humains pour que Quetzalcoatl leur accorde la lumière du soleil, et que Mexitl les aide dans leurs conquêtes. La religion chez les Aztèques se caractérise par une croyance illimitée et strictement fonctionnaliste en plusieurs Dieux, c’est-à-dire que les dieux, voués à la conservation du monde, sont affectés à des tâches précises d'assistance aux hommes. Cela étant dit, il existe un culte dominant celui du dieu Soleil, Huitzilopochtli. Les Aztèques se considèrent en effet comme le peuple élu du Soleil chargé d'en assurer la marche en le nourrissant. Ce sentiment est renforcé par la réforme sociale et religieuse au milieu du XVe siècle. Le mythe de la création du monde chez les Aztèques éclaire cette idée. Contrairement aux philosophies moralisatrices, la religion aztèque n'est pas basée sur la problématique du paradis et de l'enfer, du bien et du mal elle s'articule plutôt autour d'un concept de dualité dans lequel la vie et la mort incarneraient deux pôles complémentaires de l'existence humaine et de la création.

Une des conceptions les plus fondamentales de la religion aztèque : le dualisme. Les Aztèques se représentaient tout sous forme de binômes (masculin-féminin, chaud-froid, humide-sec, etc.) qui étaient en conflit, tout en étant complémentaires. Selon les croyances aztèques, la destination de l'âme dépendait de la mort. Par exemple, les guerriers morts au combat ou sur la pierre du sacrifice allaient accompagner le Soleil dans sa course durant 4 années au-delà desquelles ils revenaient sous forme de colibri. Leur perception de l’environnement et du monde se base sur le principe de la dualité. L’auteur Ramirez (1999) , témoigne de la combinaison de la culture espagnole et indienne et du fait qu’elles se seraient unies sans faire un tout. D’après ce raisonnement, des traits européens et amérindiens seraient ancrés dans la culture mexicaine. Le mexicain est décrit comme une personne perpétuellement en contradiction. Encore aujourd’hui, les valeurs, les traditions et les comportements des Mexicains sont semés de dualités par exemple, l’individualisme et le collectivisme.

La famille

Au Mexique, les relations familiales ne se limitent pas au simple groupe domestique ou ménage. Alors que deux tiers des Mexicains vivent dans des foyers nucléaires, tant en milieu rural que urbain. La « grande famille », qui inclut trois générations (parents, enfants, petits‐enfants) a été décrite par les anthropologues comme l’unité de base de solidarité, et ce, dans les différents secteurs de la société, depuis la grande

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