Le Marché Du Chocolat

I. Introduction

Le secteur de la chocolaterie et de la confiserie regroupe :

 La fabrication de demi-produits de confiserie (beurre, couverture et poudre de cacao)

 L’élaboration de produits finis à base de cacao (tablettes, confiserie)

 La production de confiserie de sucre (bonbons)

Les circuits de distribution sont multiples, les consommateurs peuvent acheter leur chocolat dans les grandes et moyennes surfaces, dans les tabacs, les boulangeries, et les épiceries…

II. L’offre

A. Les produits

Les mots «chocolat » sert à désigner un aliment qui peut avoir plusieurs formes, on le connaît liquide, solide, en poudre. Le marché français du chocolat est un marché qui a représenté 397 000 tonnes en 2009.

En fait l’industrie de la chocolaterie offre une grande variété de chocolats et notamment :

- Les tablettes : il existe plusieurs sortes de tablettes selon les ingrédients que l’on ajoute au chocolat : les tablettes de chocolat noir (cacao, beurre de cacao, sucre), les tablettes de chocolat au lait (cacao, beurre de cacao, sucre et lait), les tablettes de chocolat blanc (cacao, beurre de cacao, sucre et lait), les tablettes d chocolat auquel on peut ajouter des noisettes, du riz soufflé, des raisins, du nougat, … , les tablettes de chocolat fourré : aux fruit, à la pâte d’amande à la nougatine, …

- La confiserie de chocolat : Cette catégorie de chocolats est très variée et englobe tous les produits fabriqués avec du chocolat en association avec d’autres préparations et ingrédients : noisettes, riz soufflé, raisins, pâte d’amande, liqueur, fruits confits, cacahuètes, fruits secs, nougat, praliné, etc…

- Les barres chocolatées, les bouchées, les rochers pastilles, dragéifiés et bille de chocolat font partie de cette catégorie.

- Certains produits sont fabriqués de façon saisonnière pour Noël ou pour Pâques (œufs de pâques, lapins, fritures, etc.)

- Les poudres de cacao : Utilisées pour la préparation de boissons chaudes ou froides, de petits déjeuners, instantanés et de desserts. On distingue :

- Le cacao pur

- Le cacao sucré, en poudre

- Les poudres chocolatées contenant divers produits (lait, malt, farines …)

Les pâtes à tartiner : Elles sont obtenues en mélangeant la pâte de cacao avec des noisettes, du sucre, de la poudre de cacao et des matières grasses.

B. Les producteurs.

En dépit de quelques grands groupes multinationaux, cette activité conserve un caractère artisanal. Les grands groupes multinationaux spécialisés qui dominent le secteur sont capables d’innover en permanence et de consacrer des montants élevés à leur campagne de communication. Ainsi, on recense :

Entreprises (marques) Chiffre d’affaires sur le marché du chocolat en 2009 Nationalité

du groupe

Nestlé (Crunch, kit kat, Lion, nuts, nesquick, galak, nestlé, smarties, menier, after eight) 282,81 M € Suisse

Kraft Foods (Daim, Milka, Suchard, côte d’or, Van houten, toblerone) 268, 41 M € Américaine (filiale du groupe altria [ex- Philip Morris])

Ferrero (mon chéri, Kinder) 221, 27 M € Italienne

Masterfoods (Mars, M&M’s, twix, Bounty, Balisto, Maltesers, skittles, Snickers) 158, 43 M € Américaine

Lindt 117, 84 M € Suisse

Marques de distributeurs 123, 07 M €

Cadbury Schweppes (Poulain, Cadbury) 86,41 M € Britannique

Cémoi- cantalou (Cémoi, Astoria 24,88 M € Française

Autres 26,18 M €

TOTAL 1 309, 30 millions d’€uros

C. Les circuits de distribution

Chaque réseau de distribution privilégie des habitudes de consommation différentes, car les produits de chocolat répondent à des modes de consommation variables :

- Boulangeries, tabacs : Grignotage (consommation immédiate et individuelle)

- Supermarchés, hypermarchés (GMS) : Consommation familiale (produits emballés)

- Boutiques spécialisées : Consommateur guidé pour son achat (cadeaux, ou consommation occasionnelle)

De son côté, la distribution spécialisée (chocolatiers- confiseurs ou enseigne spécialisées) trouve essentiellement ses débouchés sur le créneau de la confiserie de chocolat.

Les acteurs de la distribution spécialisée et notamment des artisans misent sur le concept de fabrication artisanale pour se démarquer de la concurrence et adopter un positionnement prix plus élevé.

L’apparition et le développement des réseaux franchisés (de Neuville, Jeff de Bruges) modifient progressivement la donne sur le marché. Ces enseignes mènent des stratégies offensives pour dynamiser leurs activités : elles cherchent notamment à désaisonnaliser leurs ventes (en France, la consommation du chocolat reste occasionnelle : Pâques et Noël).

Sur le créneau de chocolat industriel, les grandes et moyennes surfaces alimentaires assurent la majorité des ventes et plus particulièrement celles des tablettes.

Répartition

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