Le Chant Des Partisans

Introduction :

Le chant des partisans a été crée en 1943. C’est une chanson assez poétique.

Anna Marly (1917-2006) est une chanteuse et guitariste d’origine russe, de vrai nom Anna Betoulinski. En 1985, elle est nommée chevalier de la légion d’honneur. Durant la seconde guerre mondiale, Anna Marly compose de nombreux chants.

Joseph Kessel (1898-1979) est un aventurier, journaliste, aviateur et romancier. Il publia plusieurs œuvres célèbres tel que « Les cavaliers »(1967) et écrit les paroles du chant des partisans. Il écrivit de nombreux romans qui furent adaptées à l’écran. En 1962, il est élu à l’Académie française, au fauteuil du Duc de la force et ajoute à son épée une étoile de David.

Maurice Druon (1918-2009), est un écrivain et homme politique français, ministre des affaires culturelles de 1973 et 1974. En 1943, Il va à Londres et s’engage dans la résistance. Avec son oncle, Joseph Kessel, il écrivit les paroles du chant des partisans. Il est nommé à l’Académie française en 1966.

Cet œuvre entre dans le domaine de l’art du langage mais aussi dans l’art du son. La thématique de cet œuvre est « arts, état, pouvoir », ce qui caractérise bien la chanson car elle est écrite lors de la seconde guerre mondiale, avec les nazis qui occupent toute la zone Nord de la France : la zone occupée.

J’ai choisit cet œuvre car elle a été écrite par des résistants lors de la seconde guerre mondiale et c’est une période qui a marqué l’histoire de la France mais aussi celle du monde.

Pour cet œuvre, l’objet d’étude est « les mots de la résistance», car à travers ce texte, les auteurs cherchent à faire passer un message d’espoir.

Présentation de l’œuvre principale

Cette œuvre fut écrite durant la seconde guerre mondiale. Les allemands occupent dans la zone Nord du pays et à partir de 1940, des groupes de résistant commencent à se mettre en place. Cette chanson était dédiée à tous les résistants. Le fait de la siffler était un acte de résistance.

Problématique : Peut-on résister par le pouvoir des mots ?

Ce texte est dominé par la présence de la violence des résistants mais aussi celle des allemands, ainsi que le souligne le champ lexical de la violence : « sang », « couteaux », « tueurs ». Dés le début, l’accent est mis sur l’absence de liberté, l’enfermement des français par les allemands. Les allemands sont également métaphorisés de façon péjorative avec l’expression « le vol noir des corbeaux ». La violence des résistants est donc une vengeance mais aussi une quête de liberté : «le prix du sang et des larmes ».L’énumération « les fusils, la mitrailles, les grenades » souligne la violence des résistants qualifiés de « tueurs ». Le parallélisme syntaxique qui suit montre également le danger encourus « attention à ton fardeau ». Les raisons de ce combat sont personnifiées par la haine et la faim. On note aussi une assonance en « ou » : « trousse », « pousse », qui permet d’insister sur leur motivation. L’association des verbes « tue » et « crève » indique bien sous forme d’antithèse

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