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Landru Sa Vie Avant Le Procès

Mémoire : Landru Sa Vie Avant Le Procès. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2015  •  1 437 Mots (6 Pages)  •  722 Vues

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Ses jeunes années

Né à Paris en 1869 d'un père chauffeur dans une fonderie et d'une mère couturière, Landru aura une enfance heureuse. Adoré par ses parents, il fut un enfant gâté et désiré (d'où son deuxième prénom). Eduqué chez les frères mais n'ayant pas les moyens financiers pour poursuivre ses études, il entra dans une étude d'architecture. Il rencontre ensuite sa cousine Marie-Catherine Remy qu'il séduit. La jeune femme se retrouve enceinte et Henri-Désiré est dans l'obligation de l'épouser. De cette union naîtront quatre enfants.

Landru escroc

Landru commença ensuite sa carrière...d'escroc. Il fut condamné entre 1900 et 1912 à 7 reprises, et ses escroqueries envers les femmes commencèrent dès 1909. Il rencontra Mme Izoret par une annonce matrimoniale passée dans un journal. Après lui avoir soutiré 1500 euros, il fut dénoncé par celle-ci. Pendant ce temps, Mme Landru a bien du mal à subvenir aux besoins de la famille. Il sera encore une fois condamné en 1914 à 4 années de prisons pour escroquerie, qu'il ne fera pas ayant pris la fuite.

Henri-Désiré Landru

Les disparitions

En décembre 1914,Landru loue une villa à Vernouillet dans cette villa où 4 personnes disparaîtront.

Janvier 1915 : Jeanne Cruchet une veuve de 39 ans et son fils André 17 ans

Juin 1915 : Thérèse Labord-Line veuve 46 ans

Août 1915 : Désirée Guillin 52 ans

Landru loue ensuite la villa de Gambais en décembre 1915, 7 femmes y disparaîtront.

Décembre 1915 : Mme Heon veuve 55 ans

Décembre 1916 : Anna Collomb veuve 44 ans

Avril 1917 : Andrée Babelay 19 ans

Septembre 1917 : Céléstine Buisson, veuve 44 ans

Novembre 1917 : Louise Jaume divorcé 35 ans

Avril 1918 : Anne-Marie Pascal divorcé 36 ans

Janvier 1919 : Marie-Thérèse Marchadier célibataire 36 ans

Onze personnes en 4 ans, toutes rencontrées par le biais des annonces matrimoniales.

Pour quels motifs : l'argent sans aucun doute. Ayant un physique pourtant peu agréable, Mr Landru plaisait aux femmes. Il réussit en tout cas à les appâter, fini par leurs faire signer des procurations, les emmènent dans l'une ou l'autre de ses villas, elles disparaissent, revend leurs meubles et empoche l'argent. En 1917, il rencontre Fernande Segret dans le tramway, elle devient sa maîtresse, il l'aime et la couvre de cadeaux. Elle ne disparaîtra pas, il sera arrêté chez elle.

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Les premiers doutes des familles

Mlle Lacoste s'inquiète, elle n'a plus de nouvelles de sa sœur Céléstine Buisson partie à Gambais avec Mr Fremyet (un des pseudo de Landru). Elle lui écrit mais n'a jamais de réponse. Elle décide d'écrire au maire de cette bourgade, lui fait le récit de ses inquiétudes et lui décrit la villa qui est hors du bourg et près du cimetière. Le maire lui répond peu après. Il ne connaît pas de Mr Fremyet et encore moins de Mme Buisson. Par contre il lui dit que la villa est celle de Mr Tric et qu'il la loue à un certain Mr Dupont (encore un pseudo de Landru). Le maire s'étonne de sa lettre et lui signale qu'il en a reçu une identique à la sienne de la famille Pillot au sujet de Mme Collomb. Mlle Lacoste entre donc ainsi en contact avec la famille Pillot. Discutant ensemble, ils s'aperçoivent que Mr Fremyet et Mr Dupont ne font qu'un. Ils décident donc de porter plainte contre X.

L'inspecteur Belin est chargé de l'affaire. Né à Dijon en 1887, il entre dans la police en 1909 et participe à l'affaire de "la bande à Bonnot" qui trouve son épilogue en 1912. Il reçoit Mlle Lacoste et Mme Pillot puis part à Gambais. Sur place, il trouve la villa, qui est protégée par une haie, fermée. Allant glaner quelques renseignements chez les villageois, il apprend que l'on a bien vu un petit homme chauve et barbu, coiffé d'un chapeau melon et qu'il arrive toujours avec une femme qui n'est jamais la même. Chose étonnante il repart toujours seul. Chez lui, il n'ouvre jamais les volets et fait souvent du feu même en été. La fumée s'échappant de la cheminée est épaisse et sent mauvais. L'inspecteur Belin pense avoir affaire à un proxénète qui expédie les femmes vers d'autres pays. Mme Bonhoure

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