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L’action se passe en Août 1934, époque où vit l’auteur.

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Par   •  12 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  1 593 Mots (7 Pages)  •  695 Vues

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1.1.

Dans le paratexte nous découvrons que l’auteur du texte présenté, Jacques Prévert, est un poète français du XXème siècle. Il choisit dans cette poésie un évènement digne de considération, car il n’a cessé de défendre les faibles contre les forts.

L’action se passe en Août 1934, époque où vit l’auteur. Elle a lieu dans une maison de redressement pour enfants à Belle-Île-en-Mer. C’est un fait divers qui a pour conséquences la rébellion et l’évasion des pupilles de cet établissement, suite aux mauvais traitements, à la malnutrition et aux sévices des gardiens. Ces enfants brûlent des bâtiments et sont pris en chasse par la population civile aidée des touristes. Tous les pupilles sont retrouvés sauf un. Emu par cette situation, Jacques Prévert écrit le poème présenté.

A la lecture de ce paratexte on peut s’attendre à lire un poème qui défend les opprimés et qui pose la question de la maltraitance des adultes envers des êtres plus faibles.

1.2.

Le paratexte du document 2 nous laisse supposer que le texte qui va suivre est un commentaire ou une critique à propos d’une décision ministérielle française en 2002. La décision de la création de centres fermés pour adolescents par le ministre de l’éducation M. Ferry et le ministre de l’intérieur M. Sarkozy, pose question sur le mot « fermé ». Il est rappelé que l’expérience des centres fermés a toujours échoué. Le texte va sans doute porter sur l’opposition entre sanction et éducation pour les jeunes, c’est-à-dire les considère-t-on comme des criminels ou des victimes ? Il faut toutefois remarquer que criminels ou victimes doivent être éduqués et insérés dans la société.

2.1.

Ce texte écrit par Jacques Prévert est une poésie de style populaire dans un langage simple, de style répétitif avec par exemple les mots « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! » répétés sept fois comme le couplet d’une chanson, et ciblé sur une seule personne : l’enfant qui n’a jamais été retrouvé.

Le titre choisi « La chasse à l’enfant » annonce clairement le propos directeur de ce texte qui développe l’idée de la cruauté de la meute des gens armés de fusils devant la fragilité d’un enfant qui ne peut que fuir, contrastant avec la vision idyllique de l’île évoqué en début et fin de poème.

2.2.

Le document 2 est un article du journal « Le Monde Diplomatique » écrit par Jacques Bourquin en Juin 2002, ce texte est polémique dans le sens où il met en opposition les pratiques anciennes avec celles actuelles que l’on essaie de mettre en place mais avec beaucoup de lenteur.

Jacques Bourquin, président de l’association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection judiciaire des mineurs, nous présente un article sur les enfants placés en établissements pénitenciers et le traitement qui leur ait réservé ainsi que l’évolution du regard posé sur l’éducation et la protection des jeunes.

2.3.

Le texte du document 3 est un article du journal « Télérama » écrit par Emmanuelle Bouchez en Septembre 2006 et résume le téléfilm de Dominique Ladoge « Les Vauriens », une fiction proche du film d’horreur implicite qui raconte la vie de deux enfants en colonie pénitentiaire.

Le téléfilm fait découvrir à Ana par souvenirs successif forts la vie de son père dans la colonie pénitentiaire où il découvre dans les années 1920 la vie d’interné sur Belle-Île et les conditions de survie grâce à un enfant plus âgé que lui.

3.

Le rapport éducation-répression de l’enfant en France a fortement évolué depuis les années 1800.

Au début du XIXème siècle les enfants en marge de la société étaient considérés comme des êtres à aider car inconscients de leurs méfaits. On leur offrait une aide à l’intégration sociale par le travail avec une bonne approche pédagogique.

Vers le milieu du XIXème siècle, il s’opère un changement de regard sur l’enfant qui est alors considéré comme un nuisible. Ceci entraine une répression sévère de l’Etat d’où la création en masse de maison de redressement.

A la fin du XIXème siècle, l’attitude de l’Etat se durcit encore plus. Les enfants deviennent des animaux à dresser qui termineront, sans autre choix possible, dans les rangs de l’armée.

Au début des années 1900, malgré la nouvelle approche de compréhension du comportement des délinquants et le fait que l’Etat révise sa position sur la question en créant le premier tribunal pour enfants, les conditions de détention dans les maisons de redressement restent les mêmes.

Dès 1925 l’opinion publique dénonce cet état de fait. Lors de l’insurrection de l’établissement de redressement de Belle-Île-en-Mer une prise de conscience nationale se déclenche. Il s’en

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