La villa Henderson

La villa Henderson

Le rez-de-chaussée était conçu pour impressionner les visiteurs. Dans les côtés, deux énormes salles s’ouvraient vers l’espace central ou un escalier magnifique montait vers le niveau principal. La lumière intense de l’après-midi se filtrait à l’intérieur par les trous dans les fenêtres. Malgré la détérioration, Maigret pouvait percevoir les peintures raffinées dans les murs en représentant les chapitres plus connus de la vie de M. Henderson. Dans le mur plus proche, une peinture racontait la fondation de sa première entreprise ; en face il appréciait la description de son mariage avec la riche héritière Clotilde Leaud ; et au fond il y avait une belle scène de campagne de sa fille avec une petite amie, peut-être la fille de la Comtesse Marguerite, bien qu’elle puisse être aussi une des filles des cuisinières. Toute une vie s’exhibait dans ces deux salles. Maigret avait décidé de prendre son temps pour bien inspecter la villa, mais sa première pause, même si plaisant à voir, né il y avait donnait aucune piste sur la mystérieuse disparition de M. Henderson l’hiver passe.

 La nuit du 24 décembre, Mme Henderson était apparue très altérée dans le poste de police plus proche pour dénoncer l’absence de son mari depuis une semaine. Elle n’était pas venue avant parce que c’était habituel que M. Henderson partît en voyage sans rien dire pour jours ou semaines ; mais lui, il n’avait jamais manqué le banquet du Noël. Le 24 décembre de 2005, pour la première fois, M. Henderson ne s’était pas assis à la table avec sa famille et cela avait convaincu Mme Henderson que quelque chose du terrible était arrivé à son époux.

Maigret avait commencé à monter les escaliers pourris avec précaution. Grands morceaux de bois couvraient presque tous les marches et des ouvertures inexplicables parsemaient le reste. L’abandon et la destruction que se respirait à villa Henderson, c’était presque plus déconcertant que la disparition de son propriétaire. Cet escalier était devenu une barrière plus qu’un moyen de connexion entre niveaux. Il semblait comme si quelqu’un ne voulût pas laisser passer les visiteurs au-delà du rez-de-chaussée. Finalement Maigret était arrivé au premier niveau, et maintenant il pouvait continuer sa recherche. Ici, six chambres subdivisaient l’espace au tour du grand escalier. Chaque une possédait une porte différente, mais sur toutes les portes les mêmes numéros s’attachaient en haut : 2 ou 0. La première chambre contenait une belle bibliothèque où livres de chaque domaine restaient par terre. Certains livres manquaient des pages, d’autres livres étaient brulés, et très peu d’eux continuaient dans les étagères. La deuxième chambre, cela du M. Henderson, avait était détruite toute entière. La troisième chambre appartenait à Mme Henderson. Cette chambre recevait beaucoup de soleil et même si la chaleur en été devait se sentir très intensément, c’était un beau petit univers.  Chaque coin accueillait un espace singulier désigné pour captiver l’esprit des invités : le coin de lecture, à côté de la grande fenêtre ; le coin de peinture avec une lumière plus diffuse ; le coin de sofas pour se relaxer ; le coin avec des instruments pour jouer de la musique ; et au milieu de tout cela, c’était le lit. Les chambres numéro quatre et numéro cinq appartenaient à deux filles, c’était clair ; mais, pourquoi y avait-il deux chambres pour une seule fille ? Qui habitait dans la cinquième chambre ? Et pour quoi les numéros « 2 ou 0 » étaient-ils dans toutes les portes ?

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