LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La peur cas

Fiche : La peur cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2016  •  Fiche  •  1 535 Mots (7 Pages)  •  487 Vues

Page 1 sur 7

La peur avec le rire et la tristesse c’est l’une des émotions fondamentales de toutes histoires, quel que soit le media dans lequel elle est rapportée. C’est pour cela que le cinéma d’épouvante est décelable dès le début du cinéma lui-même. Notamment avec Georges Méliès qui signe 1896 et 1898 Le manoir du Diable(1898) et La caverne maudite (1898. Savoir quel est le premier film d’épouvante du cinéma reste un débat très disputé. Beaucoup estime que les films de Méliès relève plus du fantastique et du mystère que de l’épouvante. Il faut alors attendre les années 1920 pour voir l’ébullition d’un cinéma fondée sur la peur.

Il y a alors 3 dates clés :

- 1920 : Sorti du film Le cabinet du docteur Caligari De Robert Wiene, qui est une œuvre emblématique de l’expressionisme Allemand. Avec son surréalisme noir et sa lourde ambiance, le film pose les jalons de l’horreur comme genre cinématographique

-1921 : Sorti de Hexane La sorcellerie à travers les âges de Benjamin Christensen, qui consiste à mettre en place l’esthétique occulte du cinéma d’épouvante

-1923 : Sorti de Notre-Dame de Paris de Wallace Worsley, Film produit par Universal initie ce qui deviendra la célèbre vague de film de monstres de cinéma Américain

L’étincelle du genre horrifique est alors allumée en l’espace de 4 ans à peine.

La difficulté à situer les débuts du cinéma d’épouvantes montre que le genre est difficile à identifier, plus que le genre c’est la notion de peur elle-même qui est difficile à saisir. La peur au cinéma est difficile à décrire principalement pour deux raisons. D’une part parce que chaque spectateurs sera sensible à des choses qu’ils lui sont propres, pour des raisons profondément liée à son vécu chaque individu aura une connexion avec certaine peur et pas avec d’autres.

Exemple Paranormal Activity d’Oraen Peli en 2007

Ce film est un bon exemple de ce côté personnel de la peur au cinéma, en effet ce film a fait suite à de nombreuses critiques, d’un côté ceux qui l’on adoré et de l’autres ce qui ont détesté et entre les deux presque personnes. Le coté horrifique du film relève du détail, en bref ce film à montrer que les imaginaires de la peur diffère d’une personne à une autre.

La Peur au cinéma est difficile à décrire car beaucoup de personne appelle peur ce qui n’en est pas, la peur c’est une émotion complexe donc elle génère pas mal de confusion. Pour retourner le problème par exemple qu’est-ce que la peur n’est pas.

Ce n’est pas par exemple le Jump Scare (sauté de peur), puisqu’il consiste à surprendre il repose sur la technique du contrepied c’est-à-dire il faut attendre que le spectateur pense que le danger est passé  avant d’envoyé le sursaut, cette technique étant connue les réalisateur en jouent est commencé à les décalés. Le Jump Scare cependant porte mal son nom, en effet il ne repose pas sur la peur mais sur les nerfs et sur la surprise. Le sursaut pour être efficaces doit être bien dosé car comme le rire il tient à un timing précis et si une ambiance lourde aura était mise en place. Car une fois le sursaut s’effectue et n’est pas attendue mais si il se répète trop souvent celui-ci sera désagréable.

La Peur c’est donc autres chose

La Peur c’est avant tout l’inconnue et l’invisible, c’est pour ça que la peur est très liée à la notion du hors-champ, confronté face à l’invisible l’imagination sera décuplée et mettra le spectateur face à ses propres peur les plus intimes. Un bon réalisateur utilisera donc la suggestion pour inciter le spectateur à ne voir pas seulement ce qu’il y a montré à l’écran mais surtout à en crée des excroissances qui en seront beaucoup plus effrayantes, c’est pour cela que bien dosé la peur dans une œuvre est un travail compliquée car une bonne compréhension de la psychologie humaine est nécessaire.

Exemple

L'objet hors champ peut projeter son ombre dans le cadre.

-Nous le voyons ici dans une image du film « Nosferatu » de MURNAU, datant de 1922 (un des premiers films d'horreur de l'histoire).

-Dans le premier volet d’Halloween réalisé par John Carpenter, c’est la capacité qu’a Michael Myers de passer rapidement du champ au hors champ qui terrifie. Il suffit en effet que Jamie Lee Curtis dévie le regard pour que le tueur qu’elle a aperçu dans son jardin par la fenêtre deux secondes auparavant ait disparu…

-Le spectateur sait qu’un requin attaque les baigneurs mais il ne le verra vraiment à l’écran qu’à la moitié du film !

L’esprit humain dans sa forme la plus primitif est  naturellement configuré pour ressentir de la méfiance ou de l’inconfort face à certaines choses qui vont être directement lié à une menace même de manière inconsciente. C’est pour cela que certaines grandes figures de la peur existent de maniéré quasiment  identiques et  depuis longtemps dans beaucoup de culture folkloriques.

Exemples :

...

Télécharger au format  txt (9.4 Kb)   pdf (173.5 Kb)   docx (745 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com