La méthode

PHILO

Sélectionneur de l'Equipe de France depuis 2012, Didier Deschamps est parvenu à imposer au fil des années son style de jeu, jusqu'à mener ses joueurs à la victoire en 2018. Six ans à la tête de l'Equipe de France. Didier Deschamps, fin tacticien souvent critiqué avant le début de la Coupe du monde en Russie, a su imposer son style pour permettre aux Bleus de côtoyer les sommets du football mondial. La réussite du sélectionneur n'a rien à voir avec une potentielle "chance" avancée par certains observateurs. Didier Deschamps a longtemps travaillé pour acquérir la méthode parfaite qui a permis de remporter la coupe du monde. Et pour obtenir ces résultats, Didier Deschamps n'agit pas seul. Il s’entoure de gens confiance.          

Mais déjà, existe t-il qu’une seule et unique méthode ? Et faut il être seul ou accompagné dans la réalisation de nos projets ? Nous, les Hommes on est continuellement dans la recherche de la vérité on veut tout savoir, tout connaître car ce qu’on ignore nous fait peur et donc pour cela il nous faut établir une méthode. Alors comment la méthode nous permet-elle d’accéder à une connaissance certaine ?

Nous verrons d’abord que le besoin de vérité nous pousse à vouloir une méthode, puis nous verrons que la méthode est la porte à l’ouverture au monde et enfin nous verrons que malgré tout, la méthode peut s’avérer néfaste pour l’Homme.

I)-

Ce qui nous pousse à vouloir une méthode c’est le besoin de vérité et de connaissance. On est tous comme ça. Le savoir ne tombe pas du ciel. Pour connaître il faut apprendre ! S’entraîner, tomber, se relever. On va sans cesse être à la recherche de la meilleure méthode pour réussir, pour être le meilleur ! On veut toujours se surpasser, prouver aux autres que c’est nous et personne d’autres. C’est pour ça qu’il faut trouver la bonne méthode ou du moins la plus efficace car je ne pense pas qu’il y est de « bonne » méthode à proprement parler. Pour trouver la méthode qui marche, on peut se retrancher sur soi même mais je pense que la meilleure option est de s’entourer de personne dont on a pleinement confiance et sur qui on peut compter ! Généralement on a intérêt à écouter ses parents psk ils ont toujours raison. Il y a aussi les amis proches (ex des vélos en moyenne section 4ans). Donc, Pour connaître il faut apprendre ! Avant la révolution cartésienne les philosophes trouvaient la vérité dans l’empirisme. L'empirisme postule que toute connaissance provient principalement de l'expérience. Représenté par exemple par les philosophes anglais Roger Bacon, Francis Bacon, John Locke et David Hume, ce courant considère que la connaissance se fonde sur l'accumulation d'observations et de faits mesurables, dont on peut extraire des lois générales par un raisonnement synthétique, allant donc du concret à l'abstrait. L'«empirie» est ainsi la totalité des données de l'expérience pure, reconnu comme l'objet sur lequel porte la méthode expérimentale. Cela voudrait donc dire que l’on peut tout connaître ? Tout savoir sur tout ? En tous cas ce qui est sur c’est qu’il nous faut un fil pour diriger nos pas : toute la voie, depuis les premières perceptions des sens, doit être ménagée par une méthode sûre.

II)-

Ils existent de nombreuses méthodes qui sont à notre disposition pour connaître le réel. Autrement dit, la méthode est la porte à la connaissance, à l’ouverture au monde. Mais Il est de bonne méthode, de se demander : peu importe ce que c'est, voyons d'abord l'utilité, l'usage de la méthode. Ici, des conflits de fond commencent à surgir, et très tôt. Aristote, Francis Bacon, Descartes, Spinoza, Leibniz, Marx reconnaissent deux catégories de méthodes : d'une part celles servant pour l'exposition d'une science, la présentation d'une recherche, la disposition de données, d'autre part celles servant pour la recherche, l'enquête, avec détours, reculs, essais et erreurs, intuitions, hasards. Leibniz est net : "J'avoue qu'il y a souvent de la différence entre la méthode dont on se sert pour enseigner les sciences et celle qui les a fait trouver". À ces deux usages (exposition, recherche), les auteurs plus modernes ajoutent un troisième : la justification, la vérification. Descartes en 1628 : "Par méthode j'entends des règles certaines et faciles, grâce auxquelles tous ceux qui les observent exactement ne supposeront jamais vrai ce qui est faux, et parviendront sans se fatiguer en efforts inutiles, mais en accroissant progressivement leur science, à la connaissance vraie de tout ce qu'ils peuvent atteindre" ainsi qu’apparaisse des vérités universelles telles que 2 et 2 font 4. Avec la méthode on vise la connaissance vraie et c’est essentiel à nos sociétés. En 1637, Descartes publia le Discours de la méthode qui contient son explication de la méthode scientifique, c'est-à-dire, une démarche à suivre par étapes afin de parvenir à une vérité. Pour Descartes, « Toute science est une connaissance certaine et évidente. » Il croyait que toutes les connaissances qu'il avait acquises lors de son éducation n'étaient pas toutes claires, sûres et utiles. Il prétendait donc que sa méthode permettait d'arriver à des connaissances ayant ces caractéristiques. Autrement dit, arriver à une vérité absolue (expliquer un phénomène, comprendre son fonctionnement, etc.).

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