La discrétion vis à vis des usagers

Cette forme de discrétion est systématiquement répertoriée dans les documents internes des services comme le règlement intérieur. Cette discrétion par rapport aux usagers concerne : la non divulgation des informations comme une maladie, des informations sur sa vie personnelle (famille, financement, problèmes…). L’aide à domicile ne doit jamais trop s’intéresser à la personne aidée même si a des moments l’équilibre entre empathie et indiscrétion est parfois difficile. La discrétion vis-à-vis des usagers est une règle fondamentale.

Quand on parle de discrétion par rapport aux autres intervenants, on entend le fait, que les aides à domicile ne doivent pas parler des collègues chez les personnes aidées. En effet certains bénéficiaires pourraient faire une comparaison : « votre collègue fait ci, fait pas cela…. ». En appliquant cette forme de discrétion cela évite, des règlements de comptes indirects. Les aides à domicile doivent savoir affirmer : « Je ne parle pas de mes collègues au domicile des personnes aidées. Si vous avez quelque chose à dire, dites-les aux responsables du service ». Cette attitude de neutralité n’est pas tout le temps évidente mais il faut qu’elle soit appliquée du mieux que possible afin que le service fonctionne correctement.

La divulgation d’informations à caractère secret peut être rapidement sanctionnée comme une faute professionnelle quand elle est connue. Agir sur les règles de discrétion, c’est agir sur l’éthique et la déontologie. Le lien aide à domicile et personnes aidées sera efficace si les intervenants placent d’abord la relation professionnelle dans le champ de l’accompagnement des diverses activités de la vie quotidienne.

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