La dictature de l'apparence

La dictature de l’apparence

Dans une société ou l’apparence est un critère, le corpus nous invite à nous interroger sur la place que prend notre apparence dans la société d’aujourd’hui. Dans ce corpus, deux documents textuels sont présents, ce sont deux documents récents, dont un hebdomadaire et l’autre une revue datés de 2002 et 2004. Il y a un troisième document qui est un document iconographique, qui nous propose des visions différentes du sujet. Après avoir analysé le regard porté par la société sur la femme, nous nous interrogerons sur les formes prises par cette violence puis sur ses conséquences.

       L’apparence joue un rôle majeur dans la vie d’aujourd’hui pour les femmes dans notre société. Tous les auteurs s’accordent à montrer que le regard porté par la société sur la femme est omniprésent, sans rapport avec la réalité, tout en nous montrant que ce regard finit par toucher tous publique. Anne Fohr et Isabelle Monin rédactrices de l’hebdomadaire « Nouvel Observateur », nous montrent la dictature de la minceur sous peine de stigmatisations. La femme a le devoir d’être belle et se définit comme « quelqu’un qui a des kilos à perdre », c’est une tyrannie sociale qui est pire qu’autrefois. Notre société est marchande, basée sur l’apparence. Nous vivons avec des normes industrielles de la beauté, nous imposant des looks standardisés et simplifiés. Dans la revue « Marketing n°70 » de l’entretien de François Amadieu, lui aussi nous présente la minceur de manière très violente. Les femmes sont concernées de très près par la tyrannie de l’apparence, il nous montre qu’il y eu une pseudo-libération des mœurs, qui nous amènes à de nouvelles normes sociales.

Les rédactrices de « Nouvel Observateur » et la revue « Marketing n°70 » s’accordent sur le fait que cette tyrannie de la minceur ne cesse de prendre de l’ampleur. Cette tyrannie de l’apparence est totalement intégrée par les femmes dans notre société d’aujourd’hui, mais commence à toucher de plus en plus des hommes. Les hommes ne doivent plus se contenter d’être fort, à présent nous leurs demandons d’être également beau et mince, les hommes changent leurs visions sur leurs propres corps 30 % d’entre eux se trouvent trop gros. En revanche, les femmes restent toujours de plus en plus touchées sur le fait d’avoir une mauvaise image d’elles, elles sont 70 % à se trouver trop grosses. Quant à la « Publicité Dove », elle joue sur les différences des femmes, la publicité nous montre trois jeunes femmes souriantes assumant entièrement leurs corps c’est ce qui les rend belles. Cette publicité est contradictoire sur la beauté naturelle vis-à-vis du corps des femmes qu’elle veut nous montrer alors qu’elle vend un produit raffermissant. Nous sommes dans une société de stigmatisation et de normes impossibles à atteindre.

Les trois documents s’accordent sur le fait que ces normes ne sont que des images artificielles et impossibles à atteindre. Ce sont des corps rêvé ou virtuel imposé par les jeux vidéo. Toutes les formes de minceurs que nous voyons au quotidien ne sont que des images de rêves retouchées par des ordinateurs afin de nous présenter des corps de mannequins impossible à atteindre. Or le physique est déterminé génétiquement et la « Publicité Dove » nous présente des femmes libres et naturelles qui ressemblent aux vraies femmes de notre vie de tous les jours. Ces différentes normes provoquent pourtant de nombreuses conséquences dans notre société.

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