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La cité jardin avec Howard, Urwin et Parker

Dissertation : La cité jardin avec Howard, Urwin et Parker. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2014  •  510 Mots (3 Pages)  •  721 Vues

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La cité jardin avec Howard, Unwin et Parker. Elle retranscrit de nombreuses idées d'Unwin (la structure globale, des lieux de résidences diversifiés, la notion de limites). Le développement au delà du plan d'Unwin délaisse le traitement pittoresque d'origine. Les auteurs s'attachent, tout comme dans l’îlot haussmannien, aux limites entre ville et campagne. Par quels moyens, de Hampstead à Central square, elles sont gérées par des séquences de décalages, parvis, marches, allées d'arbres. Dans Hampstead est expérimenté la système du close : regroupement de maisons autours d'une impasse. Cela permet de dégager différentes formes d’îlots. On passe du close à la limite de la cour entourée de bâtiments continus à l'architecture rurale, au close en rue en T, où les maisons sont espacées mais où un mur assure la liaison entre le devant, espace semi public et l'arrière, espace invisible au yeux du passant. Ce dernier espace est composé de jardins privés, d'un sentier arrière et d'un potager commun. Howard crée par la suite, la seconde cité jardin à Welwyn. On y retrouve ici l'idée de la cité jardin et de la ville satellite regroupée : Une gestion autonome, un rapport avec la campagne et une liaison directe à la capitale par le chemin de fer. Louis de Soisson est nommé architecte en chef, la cité jardin est construite rapidement après la récolte des fonds et l'achat des terres. Les principes de conception s'appuient sur ceux d'Unwin, en omettant la multiplication d'effet pittoresque et en limitant les expérimentations du close. Il mélange des inspirations de la ville médiévale et de la ville classique qui permettent d'assurer un système hiérarchique entre le centre et les quartiers d’habitations. Seulement des problèmes d’échelles et l'absence d'un morphologie globale claire va rendre inefficace le système. De plus le manque d'attention porté au close délaisse les différenciations entre le public, le semi public et le privé. Il témoigne de la disparation de la rue. L’intérêt porté au close démontre son importance comme support d'une vie collective entre les habitants. Les différents exemples vus nous montre que dans le cas où la façade interne est la plus hermétique, l'espace intérieur créer permet une sorte d'intimité entre les habitants. A Welwyn, un des avantages est que ces espaces intérieurs (privé/public) sont spatialement adaptables aux différentes pratiques des habitants. Le close introduit une nouvelle hiérarchie par rapport à l’îlot traditionnel : l'espace semi public de l'impasse produit un niveau de relation et des pratiques inhabituelles. Le close peut être presque considéré comme un unité puisque autonome et en recul, en opposition de la vie publique et se fermant particulièrement (haie, porte, rétrécissement). Le close soustrait à la rue toute une série de pratiques signifiantes, la réduisant au rôle technique de voirie permettant les déplacements. Les auteurs illustrent donc ici une nouvelle forme d’îlot, le close, par l’intermédiaire des cités jardin en Angleterre. Les cités jardins qui sont les exemples idéaux de la transition d'espaces privilégiant des lieux publics, où le privé a besoin de fortes structures, à des espaces privilégiant les lieux privés où l'espace public doit être organisé.

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