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La capacité d'autofinancement (CAF)

Note de Recherches : La capacité d'autofinancement (CAF). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2014  •  1 051 Mots (5 Pages)  •  1 081 Vues

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La capacité d'autofinancement (CAF) est un terme comptable bien précis, qui désigne la somme du bénéfice net et de ce qu'on appelle les "charges non-décaissées" (dotations aux amortissements et provisions pour risques et charges futures). La CAF est utilisée pour investir (ou augmenter le fonds de roulement), rembourser des emprunts, épargner, ou encore verser des dividendes aux actionnaires. Ne pas confondre CAF et Cashflow (ou flux de trésorerie), pour des raisons de temporalité (en cas de retard de paiement des clients par exemple la CAF n'est pas affectée au contraire de la trésorerie). Au cours des Trente Glorieuses, une grande partie de la capacité d'autofinancement des entreprises servait à la croissance durable des entreprises.

Sommaire [masquer]

1 Enjeux et historique

1.1 Enjeux de la capacité d'autofinancement

1.2 Historique de la capacité d'autofinancement

2 Méthodes de calcul de la capacité d'autofinancement

2.1 Méthode Soustractive

2.2 Méthode Additive

3 Bibliographie

4 Articles connexes

Enjeux et historique[modifier | modifier le code]

Enjeux de la capacité d'autofinancement[modifier | modifier le code]

La CAF est le flux potentiel de trésorerie (sans tenir compte des décalages temporels) dégagé par l'ensemble de l'activité normale de l'entreprise. La CAF n'est pas exactement un flux de trésorerie (cash flow en anglais). En effet, elle ne tient pas compte des encaissements et des décaissements effectivement réalisés au cours de la période.

La confusion entre CAF et flux de trésorerie est fréquente. Pour obtenir le flux de trésorerie issu de l'activité d'exploitation, il faut retrancher à la CAF la variation du besoin en fonds de roulement de la période. En retranchant de la CAF le montant des dividendes versés au cours de la période, on obtient l'autofinancement. Les banques, en comparant la CAF au montant des dettes financières, mesurent la capacité de remboursement de l'entreprise. Elles sont attentives à l'évolution du ratio suivant : \tfrac{Dettes financi\grave eres}{CAF}.

Ce ratio indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes. Par exemple, un ratio égal à trois indique que l'entreprise met trois ans à les rembourser.

Historique de la capacité d'autofinancement[modifier | modifier le code]

1984 : concept ajouté à la mise en place du cadre comptable.

La marge brute d'autofinancement est le concept qui avait été retenu avant que le plan comptable n'adopte celui de capacité d'autofinancement.

Toujours utilisée par l'Ordre des experts-comptables et par la banque centrale des bilans, la Marge Brute d'Autofinancement considère les dotations sur actifs circulants (net des reprises) comme une charge monétaire. Ce faisant, contrairement à la CAF, la MBA se révèle dépendante de la politique de provision.

Méthodes de calcul de la capacité d'autofinancement[modifier | modifier le code]

La CAF se calcule soit à partir de l'Excédent Brut d'Exploitation (voir méthode soustractive ci-dessous), soit à partir du résultat de l'exercice (voir méthode additive).

Le bénéfice est le revenu disponible à l'entreprise, déduit de toutes charges, fiscalités, impôts, taxes, achats, locations… Les amortissements représentent les achats de produits à payer sur une courte, moyenne ou longue période. Déduits de l'entreprise à chaque mois, ces produits seront utiles à l'entreprise pour ses missions futures.

Méthode Soustractive[modifier | modifier le code]

Ce mode de calcul découle directement de la définition de la CAF. Il s'agit d'un calcul de la CAF selon son origine.

Ainsi, la CAF se calcule en faisant la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables relevant de l'activité normale de l'entreprise, c’est-à-dire qui ne relèvent pas des opérations de financement ou d'investissement.

Un produit encaissable (respectivement une charge décaissable) est potentiellement générateur d'une recette (respectivement dépense). À l'inverse un produit (respectivement une charge) calculé n'engendre pas de flux monétaire.

En pratique, à l'excédent brut d'exploitation (EBE) sont ajoutés les transferts

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