LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Mariage Etle Pacs

Note de Recherches : La Mariage Etle Pacs. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2014  •  1 724 Mots (7 Pages)  •  857 Vues

Page 1 sur 7

Echolalie : répète toutes nos fins de phrase

Ne supporte pas la frustration

Ne supporte pas l’autorité des adultes

Peut-être violente envers elle-même et parfois envers l’équipe éducative

Part en week-end chez ses parents tous les 15 jours. Elle est très heureuse d’y aller et nous le fait partager durant la semaine par des : « c’est super ! » et de grand sourire. Marie est une jeune fille attendrissante et attachante il faut faire attention de ne pas l’infantilisé lors de notre accompagnement.

Communique peu avec le groupe mais peut parfois éclater de rire sur une situation ou même nous amuser à son tour.

Le lever est un moment important, c’est le premier temps de relation que nous entretenons entre le résident et nous. Il doit se dérouler dans le respect de l’intimité de la personne car nous pénétrons dans une chambre qui est un lieu privé. C’est ainsi que, je frappe d’abord à la porte de la chambre. Marie a du mal à se réveiller donc je n’attends pas qu’elle me réponde j’entre et j’allume la lumière de sa salle de bain en refermant un peu la porte pour ne pas avoir une lumière trop éblouissante, et je m’approche du lit en l’appelant doucement par son prénom, je lui dit bonjour et je me présente à mon tour.

Ensuite j’entrouvre les volets pour laisser pénétrer la lumière du jour. Je trouve que la lumière naturelle et plus douce surtout pour les réveils difficiles comme celui de Marie, d’ailleurs si l’équipe estime que Marie a besoin de plus de temps, le service du petit déjeuner est assuré jusqu’à 9 heures du matin, et la douche peut être prise par la suite.

L’accompagnement de Marie est aléatoire, certain matin elle arrive à se réveiller sans problème et d’autre qui lui sont plus difficiles. Ce sera à nous, professionnel d’évaluer les besoins de Marie et d’ajuster notre accompagnement.

Pour la réveiller, il faut la stimuler en trouvant des subterfuges et la faire réagir.

Marie a un « sac à rituels ». C’est un bac qui se trouve dans son placard. Elle y entasse diverses choses, cela peut aller du simple papier de bonbons, prospectus etc.… elle y range également toutes ses peluches qu’elle appelle « bébé ». C’est par ce biais que je vais faire réagir Marie en lui demandant par exemple si elle pense que « bébé Kirikou » a passé une bonne nuit ou « madame la vache » n’a-t-elle pas fait trop de bruit (…) . Je ne pense pas infantiliser marie en agissant de cette manière, puisque ça fait partie de sa réalité et ça jalonne sa journée, je me sers seulement de ce biais pour obtenir une interaction avec elle lors des réveils difficiles.

Une fois son attention retenue Marie commence à réagir et ouvre ses yeux.

Avec marie on a besoin d’une communication verbale et non verbale. Elle est surtout dans l’écholalie par contre, elle sait très bien dire « non » et nous faire comprendre par des grands gestes, qui partent dans tous les sens, qu’elle n’est pas en accord avec notre accompagnement, ou si au contraire elle est pleinement satisfaite nous entendrons des grand « oh, oui », et nous verrons de grands sourires pétillants.

Je lui demande donc de se lever et d’aller sur les toilettes, en la sollicitant, je pourrais également quitter sa chambre et revenir quelques instants plus tard en lui redonnant les consignes à suivre. C’est à ce moment que j’évaluerai les besoins de Marie. Je serais amenée peut-être à intervenir plusieurs fois.

Une fois sur les toilettes, je quitte la chambre en lui signalant que je repasse dans un instant, lui permettant ainsi d’avoir une intimité.

Je refrappe à la porte, lui demande si elle a terminée et je l’avertie que je vais entrer dans la salle de bain. Elle tire la chasse d’eau elle-même, simplement lui rappeler si elle ne le fait pas.

Au début de mon accompagnement le choix de sa vêture se faisait après sa douche, dans la chambre. Mais, Marie peut très vite être perturbée par une fixation, qui à ce moment-là, l’a conduit droit « sur son bac à rituels », qui se trouve dans son placard, face à son lit. Marie n’ayant aucune notion de nudité, je l’ai déjà retrouvée nue, devant à chercher ce qu’elle avait en tête. Suite à mon observation, je me suis aperçue que c’est toujours un objet précis. A certain moment, l’objet en question, qui se trouve au fond du bac peut prendre un certain temps avant d’être récupéré. On a du mal à l’en sortir tant que ce n’est pas terminé, sans provoquer une crise. Ce ne fut pas facile au début de mon accompagnement pour qu’elle puisse enfiler au moins son haut, et lui faire comprendre que c’est une chose à la fois et canaliser ces pulsions. (Objectif de son projet personnalisé).

Suivant son bien-être du moment, quand marie est frustrée, elle peut se faire du mal en s’attrapant la peau du cou, en se tirant les cheveux, et parfois en nous envoyant des claques ou des pichenettes. Cependant, elle est facile à recadrer avec de

...

Télécharger au format  txt (10.2 Kb)   pdf (109.4 Kb)   docx (12.3 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com