La Creation De Richesse

La création de richesse engendre des flux de revenus qui différent entre les individus d’une société. Cette répartition fait toujours débat de nos jours en France ainsi l’Etat doit exercer une redistribution pour stabiliser son pays et mettre en œuvre une politique économique adaptée à la conjoncture. En effet la redistribution des revenus a pour objectif de corriger certaines inégalités dans la répartition des revenus. La politique d’atténuation des inégalité est opérée au moyen de versement de prestations concernant la vieillesse, la santé, la famille, le logement, le chômage et la pauvreté.

Dans le cadre de l’enseignement en économie et droit dans les sections de baccalauréat professionnel tertiaire, l’analyse de la redistribution a pour objectif de comprendre l’impact des revenus de transfert sur la réduction des inégalités et de définir la politique en repérant les moyens d’intervention de l’état et en différenciant les modalités monétaires et non monétaires.

Quelles sont les mesures prises par l’état providence pour lutter contre les inégalités et réduire les écarts de niveau de vie.

Dans un premier temps nous aborderons les instruments de la redistribution et dans un second l’efficacité économique des dispositifs.

Selon Noam LEANDRI, l’imposition est une des sources de recette pour financer les services publiques et les prestations monétaires. Pour continuer de réduire les inégalités de revenus il faut stimuler les engagements afin que la crise économique n’impacte pas trop le niveau de ressources.

Les prestations pour réduire ces inégalités sont redistribuées de manière horizontale donc entre les personnes supportant les mêmes risques sociaux et verticale entre les catégories les plus aisées vers les plus défavorisées.

Ces prestations ou revenus de transfert sont versés pour que les ménages fassent face à des événements. On distingue cinq catégories. Les prestations familiales versées par la caisse d’allocations familiales, les pensions de retraites par la caisse de retraites, les prestations de santé par la caisse primaire d’assurance maladie, les allocations chômage versées par le pôle emploi né de la fusion des ASSEDIC et de l’ANPE et les aides sociales des collectivités locales.

Cette redistribution dépend aussi de la progressivité et du poids dans le revenu global disponible dans les ménages. Le revenu primaire correspond au revenu du travail et du capital alors que le revenu disponible comprend le revenu principal, les prestations sociales diminué des prélèvements obligatoires . La hausse du produit de l’impôt sur le revenu est sous l’effet des mesures de hausse du taux de prélèvement forfaitaire libératoire, de la diminution de certains crédits d’impôts et de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus.

Ces prélèvements obligatoires sont de deux types les prélèvements fiscaux perçus par l’Etat et les collectivités locales et les cotisations sociales perçues par les organismes de sécurité sociale.

Cette redistributivité du système socio fiscal est peu progressive et même régressive au sommet de la hiérarchie des revenus. Elle s’illustre dans l’imposition et le versements de prestations. Les contributions financières des classes moyennes sont plus élevées que les aides publiques dont elles bénéficient ainsi elles participent autant que les hauts revenus.

La redistribution signifie que les impôts et les cotisations sont reversées aux autres sous formes d’aides sociales essentiellement pour les plus modestes, les familles nombreuses et monoparentales. Ces aides bénéficient aux cinq premiers déciles soit à cinquante pourcent de la population. Cette notion de décile répartie la population en dix groupes

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