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La Consommation Alimentaire

Dissertation : La Consommation Alimentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2014  •  468 Mots (2 Pages)  •  662 Vues

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LA CONSOMMATION ALIMENAIRE DEPUIS 40 ANS

De 20 % au début des années 1960, la part de l’alimentation descend, en 2001, à 14 % des dépenses de consommation des ménages, en volume. En 40 ans, les Français ont modifié leurs comportements alimentaires : leurs mo- des de vie ont évolué et ils accordent une attention croissante aux questions de santé. Ils délaissent de plus en plus les produits traditionnels à forte valeur nutritive, tout comme les sucres et graisses bruts. La consommation par habitant de viandes rouges est en baisse depuis le milieu des années 1980. A contrario, celle de volaille augmente, bénéficiant de prix relatifs favorables. Par ailleurs, les contraintes de la vie moderne conduisent les ménages à privilégier des produits déjà prêts. Les viandes préparées ont un franc succès depuis les années 1980. Les confiseries, la pâtisserie et les boissons su- crées sont aussi de plus en plus demandées, par les jeunes surtout.

Succès des produits « santé et forme » Évolution en volume par habitant (base 100 en 1960) 700

De 1960 à 2001, la consommation alimentaire des ménages s’est accrue moins rapidement que l’ensemble de leurs dépenses de consommation : 2,3 % contre 3,2 % en moyenne par an en volume (cf. Définitions). Toutefois, l’alimentation demeure un des premiers postes de dépense (14 % des valeurs totales en 2001), après le logement (24 %) et les transports (15,4 %). À ces dépenses, s’ajoutent celles des repas pris hors du domicile, dont la place s’est accrue. Dans le budget alimentaire total, leur part en valeur a doublé entre 1960 et 1980, atteignant 22 %. Elle s’est ensuite stabilisée. L’accroissement de la population n’explique que pour une faible part la hausse de la consommation alimentaire.

Celle-ci a crû en volume de 1,6 % par an et par habitant, sur la période. Outre l’augmentation des quantités de certains produits, la croissance en volume de la dépense alimentaire par habitant résulte d’un effet qualité : les consommateurs ont reporté une partie de leur demande vers des produits élaborés puis vers des biens de meilleure qualité, souvent onéreux.

De nouvelles habitudes alimentaires

La consommation de céréales pour le petit déjeuner croît depuis 1980, celle de jus de fruits et légumes depuis 1990 ; elles témoignent de nouveaux goûts alimentaires, influencés par les habitudes anglo-saxonne et nordiques.

Les confiseries, pâtisseries, boissons sucrées ont également un certain succès. La consommation par habitant de limonades, sodas... augmente de 4,5 % par an en moyenne de 1960 à 2000. Celle de glaces et sorbets explose au cours des décennies 1970 (10,8 % par an en moyenne) et 1980 (5,8 %), alors que de nombreux ménages s’équipent en congélateur. Les comportements de grignotage sont de plus en plus fréquents ; la consommation par personne de biscuits, biscottes, pâtisserie de conservation croît de 3 % depuis 1960.

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