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LE Chien

Commentaire d'oeuvre : LE Chien. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  810 Mots (4 Pages)  •  586 Vues

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EAF Français janvier 2015

Question de corpus :

Les deux textes ici présentés sont deux extraits de deux versions différentes de La belle et la bête. Le premier est issu du premier paru en France sous la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, en 1740, dans un recueil de contes, La Jeune Américaine et les contes marins, publié anonymement, où différents passagers d'une traversée maritime se racontent des histoires pour passer le temps. Le deuxième est la version écrit par Madame Leprince De Beaumont, il parut dans son magasin des enfants en 1757 et c’est la version qui lui fera connaitre son succès. Les deux extraits racontent le même moment, celui où la belle accepte d’épouser la bête malgré son physique repoussant pour lui sauver la vie cependant ils ne relatent pas les mêmes choses. La question que nous nous poserons sera : Quelle place ces deux textes réservent ils au merveilleux ?

La première chose à faire est de définir le merveilleux. Le merveilleux (du latin mirabilia : « choses étonnantes, admirables ») se définit par le caractère de ce qui appartient au surnaturel, au monde de la magie, de la féerie, dans les contes, il est représenté par des interventions d’éléments surnaturels ou féeriques, des opérations magiques ou des événements miraculeux. Dans les deux extraits, il y a une présence du merveilleux.

Les éléments merveilleux dans les textes sont nombreux. Dans les deux extraits, on a la présence d’une bonne fée, la représentation la plus symbolique du merveilleux ; elle est ici pour guider la belle vers le bon chemin, elle apparait dans ses rêves et lui prédit son avenir : « Le retour du soleil t’en apprendra d’avantage » ; dans le premier document, elle lui apprend que une fois le jour levé, il se passera quelque chose de fantastique et cela se produit car la bête se transforme alors en beau prince. Dans le second document, la fée a moins d’importance ; elle n’apparait uniquement pour transporter la famille de la belle au château et punir ses deux sœurs : « Devenez deux statues mais conservez toute votre raison sous la pierre qui vous enveloppera ». Elle apparait ici comme un personnage juste. Mais une autre fée est également citée dans le deuxième extrait, c’est la méchante fée, celle qui a emprisonné le prince dans le corps de la bête. Elle lui laisse une chance de s’en sortir, c’est d’épouser une belle fille consentante, et seule la belle est assez bonne pour accepter de voir son esprit intérieur plutôt que seulement son apparence. Ainsi la fée représente à la fois l’élément perturbateur et l’élément de résolution. L’autre élément très important dans le premier texte est l’inconnu qui parle a la bête dans ses rêve, il est également celui qui la conseillera et qui lui dira d’épouser la bête, on découvre d’ailleurs que les deux ne font qu’un : « La belle lui demanda si ce serait en épousant la bête. L’inconnu lui répondit qu’il n’y avait que ce seul moyen. ». Cependant l’inconnu n’est pas présent dans le texte de Madame Leprince De Beaumont la belle choisit d’elle-même d’épouser la bête, l’écrivain a ainsi voulu montrer que la belle ne présente aucun doute est n’a penser a épouser aucun autre homme contrairement a la belle de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve. C’est une qualité

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