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L'émergence des coopératives étudiantes

Rapport de stage : L'émergence des coopératives étudiantes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2018  •  Rapport de stage  •  12 741 Mots (51 Pages)  •  432 Vues

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[Rapport de stage – M1 Politiques Publiques]

L’émergence d’une coopérative étudiante comme nouvelle actrice territoriale : quelle place prennent les étudiant.e.s, et leur structure, sur un territoire pour influer sur les politiques territoriales ?

Remerciements.

Je tiens à adresser mes remerciements à Sylvie Ciabrini qui a accepté d’être mon enseignante référente durant mon stage.

Je remercie également toute l’équipe de Solidarité Etudiante, qui m’a accueillie comme stagiaire pour ces 6 mois, et plus particulièrement Laurent Perl, trésorier de Solidarité Etudiante, Fanny Le Brech la secrétaire générale et Arthur Delvigne du pôle de développement.

Je remercie Claire Gillette, porteuse de projet, et Sébastien Chaillou ancien président de Solidarité étudiante.

Enfin, à titre plus personnel, je remercie ma mère, Amal Delhopital, pour sa relecture et ses encouragements.

Glossaire.

SE : Solidarité Etudiante

UNEF : Union Nationale des Etudiants de France

ESS : économie sociale et solidaire.

JNCE : journée nationale des coopératistes étudiants

SCIC  Société coopérative d’intérêt collectif.

AG : assemblée générale.

CS : Conseil de Surveillance.

UCEF : Union des coopératistes étudiants de France.

Introduction

  • Le champ d’action d’un.e acteur.ice territorial.e
  • La société civile comme  actrice répondant aux aspirations de la population.
  • L’économie sociale et solidaire, un modèle économique alternatif impactant notre société.
  • Le coopératisme étudiant, l’organisation des étudiant.e.s pour générer leurs propres politiques publiques.

PARTIE I : LE CHOIX D’UNE COOPERATIVE ETUDIANTE.

  1. Le choix de la constitution en SCIC.
  1. Historique de la coopérative.
  2. La vie démocratique de la SCIC.

  1. Présentation de Solidarité Etudiante.
  1. Présentation de Solidarité étudiante.
  2. Présentation de ses activités principales
  1. L’organisation des Journée Nationales des Coopératistes Etudiant.e.s.
  1. Présentation des JNCE.
  2. Les réflexions portées sur l’économie solidaire comme nouveau vecteur d’engagement dans l’ESS.

PARTIE II : INFLUENCE PAR UNE IMPLANTATION SUR LE TERRITOIRE UNIVERSITAIRE.

  1. Présentation de CoopCampus 
  1. Une initiative étudiante pour une gestion étudiante.
  2. Un espace suscitant de l’engagement autour de lui.

  1. Mise en place d’évènements universitaires et/ou de sensibilisation.
  1. La mise en place d’animations culturelles pour favoriser l’émancipation des étudiant.e.s.
  2. Des évènements favorisant la démocratisation de la culture de l’ESS.
  1. Création d’un bar/restaurant servant d’espace de co-coworking également.
  1. Présentation de l’ESS’PACE.
  2. Une nouvelle vision de l’entreprenariat porté par la structure.

PARTIE III : INFLUENCE DANS LE LOGEMENT ETUDIANT.

  1. CoopColoc, un dispositif  pour créer des logements à tarifs sociaux.
  1. CoopColoc un dispositif d’intermédiation locative.
  2. Positionnement et particularité de CoopColoc.

  1. Un outil militant.
  1. Acteur expert du logement étudiant.
  1. Création d’engagement.
  1. Le projet de la Cité Bonnier.
  1. Présentation générale du projet.
  2. Créer de la mixité sociale et faire participer des étudiant.e.s à la politique de leur ville.

Conclusion / ouverture :

Introduction.

Le champ d’action d’un.e acteur.ice territorial.e

Avant même de considérer la coopérative étudiante comme nouvelle actrice territoriale, il convient avant tout de définir et décrire ce qu’est ce dernier. Lorsqu’on parle d’acteur territorial, on parle avant tout de gouvernance, c’est-à-dire à la faculté de prendre des décisions, résoudre des conflits, produire des biens publics, coordonner des comportements privés, etc. En France, c’est l’Etat et le gouvernement central qui est en charge de la direction de la société. Néanmoins, avec des processus tels que l’européanisation, et la mondialisation, un nouveau concept de gouvernance, décentralisé, c’est créer, favorisant alors la participation de multiples acteur.ice.s à la gouvernance. Ces acteur.ice.s peuvent aussi bien être public.que.s, privé.e.s, ou associatif.ve.s, tant qu’ils et elles se coordonnent pour atteindre des buts discutés et définis préalablement et collectivement. Parmi ces acteur.ice.s, les plus importantes et reconnues sont les collectivités territoriales, qui sont des circonscriptions administratives dotées d’une personnalité morale. C’est une partie du territoire d’un Etat qui dispose d’une certaine autonomie de gestion, même partielle, et ayant pour de prendre en compte les intérêts de la nation, de la population sur un territoire bien précis. Il s’agit de régions, départements, communes, et collectivités d’Outre-mer. En plus des collectivités, nous avons pu voir émerger de nouveaux.elles acteur.ice.s tels que des entreprises, établissements publics, et acteur.ice.s de la société civile.

La société civile comme  actrice répondant aux aspirations de la population.

Particulièrement intéressée par l’organisation de la société civile et l’impact qu’elle peut avoir dans la société, j’ai décidé de trouver une structure dans laquelle y effectuer mon stage universitaire. La société civile, en science politique, désigne « l’ensemble des rapports interindividuels, des structures familiales, sociales, économiques, culturelles, religieuses, qui se déploient dans une société donnée, en dehors du cadre et l’intervention de l’Etat » selon la définition de J-L. Quermonne. Généralement, la société civile revête donc un caractère non gouvernemental mais également non lucratif, à savoir qu’elle constitue une forme d’auto-organisation de la société en initiatives citoyennes en dehors du cadre étatique ou commercial. Dans la période de crise que nous vivons, j’ai plus tendance à voir la société civile comme un moyen de pallier au désengagement de l’Etat sur divers domaines. Sur la question étudiante notamment, il est démontrer à travers plusieurs études menées que la précarité étudiante n’est que grandissante avec la crise économique traversée par le pays, comme le démontre plusieurs études récentes. Dans son deuxième rapport annuel sur les jeunes, la Croix Rouge met en avant le fait que sur les 700 points de distribution alimentaire, la part des moins de 25 ans est passée de 11,9 %, en 2015, à 13,05 %, en 2016. De même, dans son rapport annuel sur le coût de la vie étudiante, l’UNEF le syndicat étudiant alarme sur son augmentation de 2,09%. Parmi les quelques chiffres mis en exergue, on peut retenir les :

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