L'insousiance De L'enfance

Dans ce poème « Colloque Sentimental », Paul Verlaine met en avant un amour passé entre deux êtres qui sembleraient ne plus être de ce monde. Ils évoquent le temps ou leur amour existait.

D’un côté la première personne s’accroche à l’autre en voulant qu’il se souvienne des moments qu’ils ont passé ensemble mais celui-ci n’en voit aucun intérêt et tourne le dos à cette discussion.

Plan :

Vers 1 à 6 : Les retrouvailles des 2 âmes

Vers 7 à 14 : Un amour rejeté

Vers 15 à 16 : L’éclipse dans la nuit des êtres

Explication :

L’ensemble du poème est formé de rimes suivies et riches c’est-à-dire qu’elles portent sur trois sons ou plus (ex : vers 7 et 8)

Dans la première strophe (vers 1 à 6), on remarque que le premier vers est répété deux fois. Il veut insister sur le lieu et l’atmosphère ou se passe l’action.

Celle-ci doit surement se passer dans un parc ou le couple s’y était déjà promené. On peut supposer que l’action Se passe en plein hiver car le temps est glacial d’où l’adjectif « glacé » dans les vers 1 et 5. On a l’impression que le temps s’est figé.

Dans la deuxième strophe (vers 7 à 14) une discussion s’engage entre les deux personnages montrant ainsi un discours direct d’où les points d’exclamations et d’interrogations et les tirets.

On remarque qu’un des personnages tutoie (ex : « Te souvient-il de notre extase ancienne ? » (Vers 7)), tandis que l’autre met en avant le vouvoiement (« Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne ? » (Vers 8)), ce qui provoque une distance entre eux.

La discussion continue (vers 7à 14).

Celui qui tutoyait son camarade lui fait part de ses sentiments et lui rappelle des moments vécus ensemble tandis que l’autre s’obstine à oublier leur passé amoureux et répond d’un ton blasé à ses questions.

Entre les vers 13 et 14 on peut penser que lelors que l’autre parle de « ciel noir » et d’ « espoir fuyant et vaincu ». Le ciel bleu peut représenter la vie tandis que le ciel noir la mort.

La troisième strophe, c'est-à-dire les deux derniers vers du poème nous rapportent vers l’idée que les deux personnages sont des fantômes puisque « seul la nuit entendit leur parole » (vers 16). De plus le lieu a changé car dans la première strophe on les trouve dans un vieux parc alors que dans le vers 15 « tels ils marchaient dans les avoines folles » on les retrouve surement dans un champ d’avoine.

On remarque que le poète nous parle très vaguement de l’identité des deux personnages et donc nous pouvons imaginer que cette histoire parle d’un vécu de l’auteur et donc que ces êtres sont 2 hommes. De plus, ce poème montre des facettes négatives de l’amour comme la non-communication. On peut penser que le poète ne croit plus en l’amour éternel. Ce poème reflète la célèbre citation : Je t’aime moi non plus. poète utilise une antithèse car l’un parle de « ciel bleu » et d’ « espoir grand »A

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