L'homme à t-il raison de se sentir supérieur aux autres animaux?

    L'Homme a-t-il raison de se penser supérieur par rapport aux autres animaux ?

À inclure :

les différents rapports qui existent

• le naturalisme
• le totémisme

• l'animisme
• l'analogisme

terme d'anthropocentrisme

terme d'ethnocentrisme

différence entre animaux domestiques /sauvages (naturalisme)

PARADOXE : L'HOMME EST AVANT TOUT UN  ANIMAL ET POURTANT IL REJETTE L'A NIMALITE EN LUI ET HORS DE LUI

théorie animaux machines DESCARTES → dualisme

    L'Homme a-t-il raison de se penser supérieur par rapport aux autres animaux ?

Doxa : dans certaines coutumes, l'homme se place au dessus de toute valeur animale

Para-doxa : se qui le définit les hommes comme étant supérieur aux autres animaux est paradoxal/subjectif ?

Pq. alors qu'il semble que dans certaines coutumes, l'homme se place au dessus de toute valeur animal, ne doit-on pas cependant reconnaître que ce qui définit les hommes comme étant supérieurs aux autres animaux est paradoxal et subjectif ?

Première partie : différentes cultures( naturalisme et analogisme),  dualisme ( progrès scientifiques)ex théorie animaux machines, anthropocentrisme

Deuxième partie : différentes cultures (animisme et totémisme), ethnocentrisme, paradoxe l'homme est un animal.

        Le rapport que les hommes ont avec les animaux peut différé voir complètement changer en fonction des cultures. De nos jours et dans la culture que nous avons l'habitude de côtoyer, l'espèce humaine à pris l'habitude de se placer de manière supérieure par rapport aux espèces que l'on qualifie d'« animales ».  Parmi celles-ci des distinctions sont faites entre les animaux domestiqués tels que le chien, le chat ou la poule et les animaux dit sauvages, souvent symbolisés par des animaux tels que le loup, le lion ou l'ours. Ces derniers sont considérés comme étrangers aux hommes ainsi qu'indomptables, ce qui créer une barrière de crainte et de fascination avec les hommes. Malgré tout, nous pouvons nous demander si ce rapport de dominants a dominés et si les conditions de vies de certains de ces « dominés » sont justifiés. En effet, alors qu'il semble que dans certaines coutumes, l'homme se place au dessus de toutes valeurs animales, ne doit-on pas cependant reconnaître que ce qui définit les hommes comme étant supérieurs aux autres animaux est subjectif et peut être jugé paradoxal ? Nous allons donc voir comment et dans quel contexte l'homme est considéré comme supérieur aux animaux puis nous verrons avec quelles subtilités il est finalement plus proche de l'animal que l'on ne pourrait le penser.

        Certaines régions du monde ont une vision et un comportement que l'on peut qualifier d'anthropocentrique ; c'est à dire que les hommes ont tendance à penser que l'espèce humaine est supérieure aux autres notamment en opposant deux sphères, l'humanité à l'animalité.

        Premièrement, il existes des cultures qui se basent sur des modèles qui distinguent les animaux humains des animaux non humains. Cette séparation est très présente notamment avec le modèle qui est présent majoritairement depuis le seizième siècle chez les européens, à savoir, le naturalisme. C'est un modèle qui amène à croire que tout les êtres jugés humains ainsi que les ceux non humains ont un corps mais que seuls les hommes, jugés humains ont un esprit. Cette différence instaure une rupture radicale ainsi qu'une supériorité de l'homme par rapport aux autres animaux. C'est cette hiérarchisation qui est à l'origine de l'anthropocentrisme présent sur le continent européen. Les habitants prouvent leur supériorité en utilisant des critères propres aux hommes comme la conscience, la technique, la parole, pour qualifier ce qui est humains et ce qui ne l'est pas. Cette vision de la nature est amenée par les révolutions scientifiques qui apparaissent et changent notre vision du monde qui nous entoure. Les animaux sont des éléments constituant la nature car il ne sont que des corps et n'ont pas d'esprit. Cette même nature est décrite comme une matière inerte, régie par des mécanismes complexes.

        Secondement, cette vision, des hommes comme des animaux, rappelle les principes du dualisme. Il s'agit d'une vision du monde fondée sur la théorie selon laquelle il existe deux subsistances séparées, opposées, dans le monde. D'un côté il y a le corps, décrit comme étant matériel, mortel et corruptible et de l'autre il y a l 'esprit, caractérisé comme étant quelque chose d'immatériel, immortel ainsi qu'incorruptible. Cette vision du monde est expliquée par ce qu'on appelle la théorie de l'animal machine. En effet celle-ci consiste à affirmer que les animaux, ainsi que l'ensemble de la nature ne sont que des corps dit inertes et dont le fonctionnement peut-être expliqué par les lois de la mécanique. C'est notamment Descartes qui va initié cette théorie en montrant que les animaux ressemblent à des machines au sens où leur corps fonctionne sans qu'un esprit les gouvernent Il affirme cela en associant au terme d'esprit la capacité de parler et de penser, ce que, les animaux ne sont, à priori, pas capables de faire. Le dualisme à certes, conduit à considérer qu'il était légitime de dominer, jusqu'à exploiter les animaux ainsi que la nature, il a permis des progrès immenses notamment en médecine où des prothèses de membres très complexent se sont développées. Cela à aussi permis une observation objective et détaillée des êtres qui nous entourent en les observant d'un regard relativement neutre.

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