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L'expérience est-elle nécessaire pour permettre d'accéder à la connaissance d'un fait

Dissertation : L'expérience est-elle nécessaire pour permettre d'accéder à la connaissance d'un fait. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2012  •  Dissertation  •  480 Mots (2 Pages)  •  838 Vues

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Introduction

Ce texte écrit par le philosophe Hume est relatif au problème de l'expérience et de la connaissance. En effet, l'auteur oppose deux types de vérités dans ce texte. Selon lui, la réalité d'un fait prouvé par l'expérience et les vérités logicomathématiques issues de la raison n'ont pas la même valeur. Dans le premier paragraphe, Hume se charge de définir, d'expliquer et de distinguer ces deux formes de vérité. Puis il les met en relation dans le second paragraphe en y incluant une dernière notion, celle de raisonnement a priori. C'est donc tout d'abord une définition et une distinction des vérités éventuelles et des vérités nécessaires, puis une critique du raisonnement a priori de la causalité que nous présente Hume à travers ce texte.

L'expérience est-elle nécessaire pour permettre d'accéder à la connaissance d'un fait?

Nous proposerons une étude du texte de Hume en commençant par montrer que la raison est en mesure de prouver bon nombres de propositions. Puis nous continuerons sur les limites de la raison lorsqu'il s'agit de prouver l'existence d'un fait. Et enfin nous finirons sur l'opinion qu'à Hume de l'expérience et du raisonnement a priori.

"là où il n'y a pas d'expérience, il n'y a pas d'idée"

(section VII)

Pour l’empiriste Hume, toutes nos idées sont dérivées d’impressions. Les matériaux de notre pensée sont tous empruntés à l’expérience. L’idée de Dieu peut donc n’être que le prolongement d’autres idées :

L’Enquête sur l’entendement humain (An Enquiry concerning Human Understanding en anglais), est une œuvre philosophique du philosophe empiriste écossais David Hume, publié en 1748.

Cet ouvrage est la simplification d’une œuvre précédente, le Traité de la nature humaine publié sans nom à Londres en 1739-1740. Déçu par la réception du Traité de la nature humaine, l’Enquête sur l’entendement humain, plus courte et plus polémique que son précédent ouvrage, constitue une nouvelle tentative, de la part de Hume, de diffuser ses idées parmi le public. L’Enquête écarte une grande partie du matériel du Traité pour en clarifier et en souligner les aspects plus importants. Par exemple Hume ne fait pas figurer son point de vue quant à l’identité personnelle ou sur la conscience mais à l’inverse ses arguments traitant du rôle de l’habitude sur la causalité, fondements de sa théorie de la connaissance, sont retenus.

Des différentes sortes de philosophies

La première partie de l’Enquête consiste en une introduction à la philosophie prise dans sa généralité, d’avantage même un survol où Hume se limitera à distinguer deux grandes catégories : la philosophie naturelle d’une part, et la philosophie de la nature humaine, ou – comme il la nomme lui-même – la philosophie morale. Cette dernière prend à la fois pour objet le champ des actions et celui de la pensée, approche morale et épistémologique. L’accent est mis ici par voie d’avertissement que les philosophes se réclamant d’une pensée nuancée et originale seront sûrement tenus

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