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L'escapade royaliste à Buenos Aires

Étude de cas : L'escapade royaliste à Buenos Aires. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2013  •  Étude de cas  •  666 Mots (3 Pages)  •  729 Vues

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Jdmamamdlapaprhskdpfuamavdjzofjwbdocuelvsoaldhxkzlfjxofp En janvier, on apprit à Buenos Aires qu'une escadre royaliste, dirigée par le corsaire Rafael Ruiz et le capitaine Juan Antonio Zabala, s'apprêtait à débarquer. Le 28 janvier, le triumvirat ordonna au colonel San Martin de protéger les côtes du Parana du débarquement royaliste. Les grenadiers suivirent la progression de la flotte ennemie qui comptait onze navires et environ 300 soldats. Les navires jetèrent l'ancre à San Lorenzo, petite ville située à 25 km au nord de Rosario et les Espagnols échangèrent des coups de feu avec les troupes de Caledonio Escalada, commandant militaire de la cité.

C'est dans la nuit du 2 février que les grenadiers de San Martin arrivèrent et se cachèrent dans le monastère qui dominait la ville de San Lorenzo. Au matin du 3 août, les barques de l'expédition royaliste touchèrent terre et les Espagnols montèrent la falaise. La victoire fut acquise en quelques minutes. Les royalistes s'enfuirent par la falaise en abandonnant des armes, canons, fusils ainsi qu'un drapeau. La flotte vaincue s'en retourna à Montevideo et ne revint jamais sur le Parana. San Martin fit un retour triompC'est alors que le général San Martin eut l'idée de traverser la Cordillère et d'attaquer Lima par la mer. Pour assurer les frontières du nord, les troupes du général Güemes devaient suffire. Le plan de conquête du Pérou par le Pacifique est ce que San Martin lui-même appela « son secret », partagé avec quelques-uns de ses amis de la Loge Lautaro. San Martin était dans une position favorable pour commencer ses plans qui l'amenèrent à libérer la moitié du continent.

Quand le futur Libertador s'installa au Cuyo, de l'autre côté de la Cordillère des Andes, la révolution du Chili se trouvait en danger : le pays était envahi par les forces royalistes de la vice-royauté du Pérou et après plusieurs batailles, les forces indépendantistes, sous le commandement de Bernardo O'Higgins et José Miguel Carrera, furent défaites au cours de la bataille de Rancagua (1er octobre 1814), où les armées chiliennes furent anéanties, laissant ouverte la route vers la capitale, Santiago. Le général chilien Carrera avec le reste des armées traversa la Cordillère et se réfugia sur le territoire du Cuyo, gouverné par San Martin.

À Buenos Aires, on apprit que Napoléon avait été vaincu et exilé sur l'île d'Elbe. Le Roi Ferdinand VII était rentré à Madrid après six années de captivité. Le premier acte du gouvernement fut d'abolir la constitution de Cadix et de condamner à mort tous ceux qui s'opposaient à sa souveraineté. Le Tribunal de l'Inquisition fut rétabli.

La révolution sud-américaine semblait alors vaincue sur tous les fronts. Le Chili et le Haut Pérou étaient perdus, avec des royalistes fortement établis à Lima ; la révolution vénézuélienne était vaincue et ses chefs, Bolívar et Mariño, réfugiés à Carthagène ; les libéraux espagnols étaient poursuivis. Seuls dans le Río de la Plata flottaient les étendards de la Liberté et de l'Indépendance. San Martin décida alors de créer l'Armée des Andes.

On apprit qu'à ce moment, l'Espagne préparait une expédition de dix mille hommes, sous le commandement

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