LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'alcool Et Jeunne ?

Rapports de Stage : L'alcool Et Jeunne ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2015  •  2 419 Mots (10 Pages)  •  718 Vues

Page 1 sur 10

A 17 ans, l’alcool est la substance psychoactive la plus consommée.

- Consommation régulière d’alcool : 11% des jeunes âgés de 17 ans déclarent boire régulièrement de l’alcool.

- Consommation d’alcool le week-end avec de amis plutôt que la semaine en solitaire chez ces mêmes jeunes.

- Lieux de consommation privilégiés : domicile (privé, ami ou parental) et débits de boissons (bars, pubs puis discothèques) sont cités avant les lieux publics ouverts. L’école arrive ensuite.

- Consommation régulière et croissante d’alcool plus importante dans les milieux socio-économiques plus élevés. (ressources financières).

- Consommation régulière et croissante d’alcool plus importante dans les familles où les deux parents ne vivent pas ensembles, ou dans lesquelles les enfants vivent séparément des parents (internats).

Elles concernaient 19.2% des jeunes en 2003 contre 26% en 2005.

- 57% des jeunes de 17 ans déclarent avoir été déjà ivres au cours de leur vie.

- 49% l’ont été au cours des 12 derniers mois.

- Un jeune de 17 ans sur dix, a été ivre au moins une fois au cours des douze derniers mois. Ivresses répétées moins importantes que chez nos voisins européens.

- Ivresses masculines. Les garçons sont presque trois fois plus nombreux que les filles à avoir connu au moins 10 ivresses dans l’année.

LES CAUSES DE L'ALCOOLISATION

L’adolescence est souvent le temps d’une initiation où la recherche d’identité passe par diverses expériences comme la consommation de produit. Deux groupes de facteurs interviennent :

- Les causes individuelles déterminantes

On le voit, les raisons de la consommation d’alcool chez les ados sont multiples. On peut néanmoins dégager quelques tendances :

''Quand on aime, on ne compte pas'' : chez les jeunes, la consommation relève avant tout d’un souci d’intégration. Faire partie du groupe, c’est en acquérir les usages. Les jeunes boivent pour s’identifier à d’autres jeunes. L’un des moteurs de l’alcoolisation, est la recherche de l’ivresse.

La recherche de ses propres limites : l’utilisation de produits psychotropes leur permet de les éprouver et souvent de les trouver. En cette période d’entre-deux, les jeunes cherchent leur identité. L’ivresse est recherchée, moins pour le plaisir qu’elle procure, que comme moyen d’évasion, fuite du quotidien et opposition aux adultes.

Le souci d’intégration par le groupe de pairs : boire est la première norme importante dans la population adolescente. La fonction de l’alcool est avant tout sociale, par le fait de se sentir dans le même état que ses pairs. Faire comme les autres, «le verre à la main» étant un signe de reconnaissance du groupe mais aussi d’entrée dans la vie adulte. L’alcool traduit chez eux, en quête d’identité, peu sûrs d’eux même et du sens qu’ils donnent à leur vie, un début d’affirmation de soi.

Les données suivantes proviennent de la dernière enquête ESCAPAD sur la santé et les consommations lors de l’appel de préparation à la défense 2008.

Les causes favorisantes

Les facteurs d'environnement qui conditionnent particulièrement les Français à consommer des boissons alcooliques sont extrêmement divers et d'une importance considérable. Ce sont notamment :

La recherche des sensations fortes : pour lutter contre l’ennui. Cette quête est fréquemment associée à des impulsions, notamment d’accès de violences ou des cas de sévères d’inhibitions.

Un certain mal-être : de mauvaises relations avec leurs parents, des comportements violents, un échec scolaire, des fugues ou des tentatives de suicide sont souvent associés à des consommations abusives d’alcool.

La consommation précoce d’alcool : les consommations régulières et massives avant l’âge de vingt ans sont réputées plus sévères. Elles touchent des individus ayant davantage d’antécédents familiaux, plus de troubles comportementaux au cours de l’enfance. Ils ont une plus forte envie de boire et une plus grande variabilité des humeurs.

Une certaine résistance à l’alcool : les ados qui « tiennent bien l’alcool » ont un plus grand risque de développer un usage abusif. Cette résistance leur apparaît comme un pouvoir d’autocontrôle.

Un développement pubertaire précoce pourrait être un facteur de risque d’alcoolodépendance. Bien qu’on ne puisse dresser un portrait type de l’adolescent à risque vis-à-vis de l’alcool, l’alliance d’un ou plusieurs facteurs peut alerter l’entourage familial, éducatif et/ou amical.

Il faut néanmoins remarquer que l'environnement, même s'il incite et conditionne les personnes à user de boissons alcooliques, laisse toujours celles qui sont bien informées, libres d'en prendre ou de ne pas en prendre. L'environnement n'a vraiment de prise que sur les personnes, soit psychologiquement fragiles, soit inconscientes des risques encourus. Il ne faut donc pas confondre les causes « déterminantes » qui sont individuelles et les causes qui ne sont que « favorisantes ».

C'est dire que le défaut de connaissances concernant les risques liés à la consommation de boissons alcooliques reste la principale cause de l'alcoolisation des Français.

Enquête réalisée par Ornella Bertrand

Alcool Assistance Lot-et-Garonne

Elles concernaient 19.2% des jeunes en 2003 contre 26% en 2005.

- 57% des jeunes de 17 ans déclarent avoir été déjà ivres au cours de leur vie.

- 49% l’ont été au cours des 12 derniers mois.

-

...

Télécharger au format  txt (14.6 Kb)   pdf (151.2 Kb)   docx (15.1 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com