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Identification des phénomènes dangereux

Note de Recherches : Identification des phénomènes dangereux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2014  •  1 089 Mots (5 Pages)  •  1 206 Vues

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IDENTIFICATION DES PHENOMENES DANGEREUX

C'est un risque susceptible de provoquer une fatigue visuelle et du stress. Dans certaines

configurations du poste de travail, il peut y avoir un risque susceptible d'entraîner une maladie

professionnelle (atteintes péri articulaires).

La recherche des situations dangereuses se fera à partir de vos unités de travail.

Les cas les plus courants :

- Ambiance de travail inadapté (rayon lumineux arrivant sur l'écran provenant de l'éclairage naturel,

de lampes, de réflexions sur des parties brillantes, thermique, sonore...).

-Contraintes ergonomiques (position de l'écran, du clavier, du siège, logiciel non convivial,...)

- Mauvaises postures (cou, dos, membres supérieurs).

- Réglage de certains paramètres impossible (couleur d'écran, taille des caractères,...).

Travail sur écran

Nature des risques :

Fatigue visuelle, Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), charge mentale et stress sont les conséquences possibles d’une mauvaise organisation du travail avec un écran de visualisation (gestion du temps, conditions matérielles, type d’activité).

D’un autre côté, il a été scientifiquement démontré l’absence de danger de lésion pour la vision des personnels travaillant sur écran. Le travail sur écran est un révélateur de lésions préexistantes, non traitées ou mal traitées, de plus, les risques liés à l’écran et à son rayonnement sont négligeables.

Réglementation :

Directive 90/270/CEE du 29 mai 1990 (prescriptions minimales de sécurité relatives au travail sur des équipements à écran de visualisation) transposée par le décret du 14 mai 1991, pris sur le fondement juridique de l’article L. 4111-6, CT (ancien art. L. 231-2), circulaire n° 91-18 du 4 nov. 1991.

Champ d’application :

Art. 1 et 2 du décret

Sont visés les établissements dans lesquels :

« Les travailleurs utilisent de façon habituelle et pendant une partie non négligeable de leur temps de travail des équipements à écran de visualisation ».

Référence donnée par la circulaire : plus de la moitié du temps de travail effectif.

Sont exclus les postes de conduite d’engins, les systèmes informatiques embarqués, les machines à écrire à fenêtre, les portables non utilisés en continu, etc.

Organisation du travail :

« L’employeur est tenu de procéder à une analyse des risques professionnels et des conditions de travail pour tous les postes comportant un écran de visualisation » (art. 3, alinéa 1 du décret du 14 mai 1991).

Pour le choix des logiciels, il doit prendre en compte les principes de l’ergonomie et les capacités des opérateurs (art. 4).

Durée du travail et temps de pause :

Selon les recommandations du BIT, de l’INRS et de la circulaire, au-delà de 4 heures par jour de travail devant écran, des mesures spécifiques de protection de la santé doivent être prises. L’employeur « est tenu, en outre, de concevoir l’activité du travailleur de telle sorte que son temps quotidien de travail sur écran soit périodiquement interrompu par des pauses ou par des changements d’activité réduisant la charge de travail sur écran » (art. 3, aL. 2). Pour le BIT, les pauses devraient, selon les cas, représenter 5 à 10% du temps de travaiL. Pour l’INRS, devrait être prévue, selon les cas, une pause de quinze minutes après deux heures de travail (régime commun) ou une pause de cinq minutes après quarante-cinq minutes

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