Fluctuations économique: Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ?

C’est grâce à Joseph Schumpeter que l’on doit la mise en exergue de la superposition de trois cycles économiques (variations de périodes d’expansion et de récession) : cycles mineur (kitchin), cycles majeur (juglar), cycles long (kondratieff) qui expliquent les fluctuations économiques en effet cette notion désigne l’ensemble des mouvements de hausse et de baisse de l’activité économique repérés à l’aide d’indicateur économique tels que le niveau de productions exprimer par le PIB en volume. Cette études des fluctuations ce fait en consultant la différence entre la croissance effective (croissance mesurée au cours d’une période données) et la croissance potentielle (évaluée par le taux de croissance du PIB potentiel, c’est-à-dire le PIB maximal qui pourraient être réalisé grâce à la pleine utilisation des facteurs de productions). Lorsque la croissance effective est supérieur potentielle cela conduit à une inflation et lorsque la croissance effective est inférieur à la croissance potentielle cela entraîne une augmentation du chômage. Ce qui laisse à penser qu’aujourd’hui la croissance effective est inférieure à celle potentielle donc cela révèle bien l’instabilité de la croissance.

Pour Keynes, lui les variations de la demande ont une place centrale dans l’analyse des fluctuations de la croissance. C’est pour cela que nous allons nous poser la question suivante : Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ?

Pour pouvoir répondre à cette problématique nous allons commencer par voir que les fluctuations économiques s’expliquent d’une part par les variations de la demande puis enfin d’autre part que ces fluctuations peuvent être expliquées par d’autres facteurs.

Tout d’abord la demande globale (correspond à la demande agrégée de l’ensemble des agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques et agents non-résidents) ). Elle est composée de la demande extérieure soit des exportations, mais également de la demande intérieure soit de la consommation et des investissements. Ainsi par le biais du document 1 qui est un tableau représentant les contributions à la croissance du PIB en France de 2002 à 2010 selon l’INSEE. Nous pouvons constater que les consommations des ménages est l’un des facteurs de la demande intérieure qui contribue le plus dans les dépenses de la consommation finale et par conséquent qui contribue le plus dans la croissance , par exemple en 2005 les ménages représenter 1,4% des dépense de consommation finale et ces dernier contribués pour 1,7% à la croissance du PIB qui avait une évolution de 1,8%. Mais de plus nous pouvons constater que les investissements tiennent une part majeur dans la croissance du PIB en effet en 2009 les FBCF (formation brut de capital fixe, c’est la somme des investissements, essentiellement matériels, réalisés pendant l’année sur le territoire français). Contribuer pour 2,3% à la chute de l’évolution du PIB qui était de -3,1% soit une contribution représentant plus de la moitié du PIB. Nous pouvons aussi le constater en mettant en relations les documents 1,2 et 3 en effet dans le document 3 (tableau représentant les FBCF en volume pourcentage de variation par rapport aux années précédentes selon les perspectives économique

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