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Fiche de lecture - Marcher pour s'en sortir - Seuil

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Par   •  17 Mars 2019  •  Fiche de lecture  •  1 649 Mots (7 Pages)  •  384 Vues

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Hugo Thouément

Fiche de Lecture

« Marcher pour s’en sortir »

Moniteur éducateur

Année 2018 - 2019

Ce livre à était écrit sous la direction de trois personnes, David Le Breton, Daniel Marcelli, Bernard Ollivier ; avec la participation d’autres personnes qui ont permis l’écriture de ce livre. Par ce livre on nous présente l’association Seuil qui essaient d’amener des jeunes en difficulté en rupture sociale à une réinsertion dans la société par le biais d’une marche de 1 800 kilomètres à l’étranger, pendant trois mois.

C’est Bernard Ollivier, né en 1938, journaliste dans le passé puis écrivain-voyageur, qui commence la présentation de son association, Seuil. Il nous raconte comment en 1998 sur le chemin de Compostelle après avoir pris sa retraire il croise deux jeunes délinquants belge dont un juge avait proposé une entente, la marche ou la prison. Sa rencontre avec l’association Oikoten, une association flamande de réinsertion par la marche, lui donne l’idée de faire de même en France. Il nous explique qu’il part suivre à pied la Route de la Soie, entre Istanbul et Xi’an en Chine, pendant quatre mois par an où il en fait un récit dans trois volumes intitulé « Longue Marche ». Avec les droits d’auteurs de ces romans il fiance alors une structure d’accueil pour faire marcher des jeunes en difficulté, Seuil. L’association Seuil est reconnue comme Lieu de Vie et d’Accueil avec comme principe simple : faire marcher un jeune en compagnie d’un adulte, pour l’aider à rompre avec un passé difficile et à aller de l’avant. Bernard Ollivier nous cites les différentes épreuves de persuasion qu’à dû faire l’association pour pouvoir prendre une réelle place dans la société ainsi que auprès des jeunes. Il leur a fallut énormément de travaille pour convaincre qu’une marche éducative avec un adulte, serait une solution pertinente et efficace pour combler les carences sociale d’un mineur en difficulté.

David Le Breton présente l’action de Seuil comme étant non pas une punition mais comme un outil pour ouvrir le monde aux jeunes qui on le besoin de ce recentrer pour réintégrer la société. Professeur de sociologie à Strasbourg, David Le Breton décrit, dans sa partie, comment le jeune qui choisie lui même de s’intégrer dans le projet d’une marche Seuil pour la vivre en tant qu’acteur de leur projet. Pour lui la marche permet au jeune de se « séparer de ses contraintes d’identité et du poids qui l’accompagne », de se « défaire des images qui lui colle à la peau » (p52). Avec la marche, le jeune à la possibilité de se reconstruire, de faire table rase des regard que lui renvoyais le regard des autres. David nous explique que ces mineurs à problèmes serait d’abord victimes des préjugés qui les amènent à se comporter avec les autres comme ces dernier l’attende. La marche permettrait au jeune de se sentir impliqué avec un adulte qui n’a aucun préjugés envers lui, qui le voie autrement sous une forme de confiance, amène un effet symbolique considérable sur le jeune.

Faire le pari que des jeunes délinquants ou en danger, résistant à l’action éducative, placés en foyers ou incarcérés, ayant mis en échec des projets élaborés pour eux, puisse répondre aux attentes d’une marche de trois mois et demi de 1 800 kilomètres avec un adulte, dans un pays étranger, sans musique et sans téléphone, est asses osée dans le contexte d’aujourd’hui qui favorise plutôt l’incarcération de ces jeunes dans des établissement spécialisé. La réponse éducative que propose l’association Seuil face aux difficultés de ces jeunes est original, la marche curative qu’elle propose à divers objectifs qui rejoigne des objectifs de plusieurs projets d’établissement différents. Dans une premier temps la marche vas donner une dernière chance à un jeune […] lui assurer une prise en charge individuelle, l'éloigner de son milieu familial ou social pendant 3 mois, le responsabiliser et le rendre plus autonome, lui apprendre la rigueur

, changer l'image qu’il a de lui-même par le dépassement ,lui apprendre à se faire confiance et à faire confiance aux autres.

Les jeunes accueillie par l’association Seuil sont orientés par l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou par les juges pour enfant de toute la France. Ces jeunes sont soit en carence éducative, soit en carence scolaire, ou en carence sociale, ou bien même plusieurs carence à la fois. Ce sont des mineurs qui sont dans l’incapacité de s’ouvrir au monde et de s’insérer dans la société de manière autonome. Leurs rupture sociale est telle que l’incarcération est le seul

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