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Explication d'un extrait du texte "Le Pragmatisme" de William James

Commentaire de texte : Explication d'un extrait du texte "Le Pragmatisme" de William James. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  862 Mots (4 Pages)  •  1 812 Vues

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William James est un philosophe américain du XIXème siècle et un des principaux fondateurs de la philosophie analytique. Dans cet extrait de son œuvre « Le Pragmatisme », qui est parue en 1907, il nous propose une « Leçon » où il analyse la validité d'une idée, ici l'horloge. Il se pose le problème suivant : Les idées doivent-elles suivre un processus de vérification pour être des vérités valables ? William James considère que les idées non vérifiées peuvent devenir des vérités. Cela s'oppose à la thèse que les idées qui ne suivent pas un processus de vérification sont des vérités inexactes. Pour cela nous allons découper le texte en trois parties : tout d'abord de la ligne 1 « prenons » à la ligne 6 « vérités », l'auteur montre son exemple, l'horloge et il nous expose son fait de base : l'idée considérée comme vraie sans vérification. Ensuite, de la ligne 6 « non » à la ligne 11 « Leçon » où James nous explique que les vérités qui nous entourent sont dues à la fois à des vérifications effectives et à des vérifications imagées. Enfin de la ligne 11 « dire » à la ligne 17 « raison », il dit que on se passe de vérification si rien ne détrompe notre notre croyance.

L'auteur nous montre une idée tangible qu'est un objet qu'il définit avec notre avis comme étant une horloge. Nous n'en avons pas la preuve, lui non plus et pourtant il nous paraît clair que cet objet qu'il nous montre, « cet objet, là-bas, sur le mur » est une horloge. Nous l'affirmons sans vérification préalable, simplement parce que nous le croyons, nous effectuons un jugement. Il nous semble donc évident qu'il s'agit d'une vérité. Cependant, une vérité n'en est une que si notre jugement correspond à la réalité. Notre jugement est donc une possible vérité non vérifiée. Ces vérités non vérifiées sont acquises avec l'expérience, l'ensemble des faits rencontrés dans la vie d'un individu qui forme la matière première de ses connaissances, dans ce cas-ci l'horloge nous paraît en être une d'après notre experience mais aussi d'après nos sens, on voit l'aspect extérieur de l'objet : son apparence est la même que celle d'une horloge. Mais si la vérité devait être obtenue suite à « un processus de vérification », les idées non vérifiées comme celle-ci sont peut-être alors de fausses vérités ou des vérités non valables. Il pourrait donc ne pas s'agir d'une horloge et être en fait un tout autre objet.

Selon James, les idées non vérifiées sont pour une majorité reconnues comme des vérités authentiques. Il nous explique que la population n'utilise pas beaucoup de vérités vérifiées par un processus : des « vérifications directes », qu'il peut « aussi bien » s'agir de vérités prouvées à partir de l'expérience qui ne sont donc pas véritablement vérifiées : « vérification indirectes ». Ces dernières sont acceptées lorsque les éléments de l'environnement proche coincident avec les idées supposées, elles se passent donc du témoignage sensoriel. Il se sert de l'objet considéré comme d'une horloge, il réussit à régler la durée de la Leçon en l'utilisant, il s'agit donc surement d'une horloge puisque l'objet fonctionne

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