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Ethique Des Affaires, qu'est-ce?

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Par   •  7 Avril 2014  •  5 164 Mots (21 Pages)  •  3 566 Vues

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La déontologie : Ce qui va changer dans l’entreprise – Yves Medina édition d’organisation.

Introduction

L’éthique des affaires est un sujet en vogue depuis quelques années c’est une éthique spécifique qui va essayer de contrer la loi du plus fort en évitant que le commerce international ne deviennent une jungle où le consommateur ou bien le petit producteur soit lésé par des pratiques mise en place par les ténors du marchés. L’éthique des affaires s’est développée avec l’apparition de nouvelles méthodes de management, méthodes fondées sur une réalité plaçant la recherche du profit de façon dépendante de la qualité des relations sociales. On a donc constaté que même s’il existe un phénomène de mode la tendance vers une éthique des affaires et vers un nouvel esprit de management se révèle être un phénomène durable.

Les contours actuels de l’éthique des affaires vont permettre d’avoir une vue d’ensemble sur des phénomènes de société et surtout vont permettre de comprendre dans quelles mesures le droit des affaires et le management sont aujourd’hui imprégné par l’éthique.

De façon quotidienne le décideur (chef d’entreprise) doit faire face à des questions complexes et il est souvent englué dans des conflits d’intérêt qui mettent en évidence les multiples réseaux de l’activité industrielle, commerciale, financière ou politique. A ces moment il se pose la question de savoir comment adopté un comportement éthique en cas de conflit et que signifie adopter un tel comportement face aux salariés, ou face à la population environnante.

L’éthique n’a jamais été autant en vogue qu’aujourd’hui. Elle est née dans le dernier quart du 20ème siècle et elle n’a fait que prospérer jusqu’en ce début du 21ème siècle.

L’appel que la société a fait à l’éthique peut sembler sympathique cependant cette vague d’éthique est tout à la fois encourageante et inquiétante, encourageant car elle manifeste une très haute vision de l’homme et à cet égard elle peut paraître comme révélateur d’une nouvelle modernité partant du principe que le libéralisme économique a besoin de limite faute de quoi il apparaîtrait de nombreux effets pervers. Inquiétante dans la mesure où paradoxalement elle révèle une dé gérescence de la moral et des comportements contractuels. Déjà sous l’antiquité on constatait que lorsqu’un peuple a perdu ses repères qu’il n’a plus de moeurs il légifère beaucoup et dans le même esprit J.J rousseau écrivait a propos des romains « pendant longtemps il s’était contenter de pratique la vertu et tout fut perdu lorsqu’ils commencèrent à l’étudier ». En effet jamais la vocation a l’éthique n’est aussi forte que lorsque celle-ci à plus ou moins disparue.

Remarque : si l’entreprise présente de nombreux aspects techniques, économique, comerciaux, sociaux, fiscaux, elle n’en reste pas moins une personnalité morale qui a donc une dimension morale qui est souvent négligée. Pourtant l’entreprise n’a de sens que si elle est régit par l’homme, que si elle se réfère à l’Homme autrement dit l’économisme doit être rejeté au profit de l’humanisme.

En résumé, cela signifie que la rentabilité, la productivité, le marketing, la publicité si il reste des éléments à prendre en compte avec considération, ils doivent tous être ordonnés à une fin supérieure appelée le bien commun et surtout ils doivent être subordonné à la seule référence qui doit prévaloir l’être humain, le consommateur, le salarié.

Si l’entreprise ne vaut que pour l’homme, elle ne peut réussir que par des homme respectueux d’un système de valeurs sociétales (valeurs basées sur l’entreprise). Donc aujourd’hui le nouveau créneau de l’éthique c’est l’éthique managériale basée sur la performance car selon les spécialiste du conseil en entreprise, il est payant d’être soucieux du bien commun, c’est une base de confiance pour l’entreprise au niveau de son image externe et interne et c’est pour l’entreprise le ressort de son efficacité et ainsi coûteuse à court terme l’éthique rapporte à l’entreprise sur du moyen et du long terme. Ainsi il faut voir l’éthique comme l’édition de la performance et de la déontologie et il faut déconnecter cette notion de toute approche théologique, car c’est ici que la notion de performance qui donne à l’étique son caractère opératoire et qui va permettre le développement d’une éthique entrepreneuriale qui ne sera pas moins honorable que l’esprit des services publics.

Cette éthique porte essentiellement sur trois points : un souci intransigeant de la qualité du service, le respect du client et une bonne gestion des relations humaines. Ces trois influences sont retrouveront obligatoirement dans les entreprises ayant une expansion mondialiste.

Thème 1 : l’approche général sur l’éthique des affaires.

L’éthique des affaires est née au États-Unis, en 1975 après le scandale du Watergate. A partir de cette date les grands dirigeants des entreprises on prit conscience de la responsabilité qui pouvait leur incomber lors de non respect de certaines règles et ces dirigeants ont posés le problème de l’existence, d’un corpus, qu’ils ont appelés « l’éthique des affaires », depuis ce moment, l’éthique des affaires ce manifeste comme une nouvelle méthode de gestion et surtout comme un mouvement libérale qui va ce transformé en un management par les valeurs.

En tant que nouvelle discipline des sciences de gestion, l’éthique des affaires suppose la mise en place d’un savoir, le tout dans une perspective gestionnaire, c'est-à-dire, que l’on souhaite, du moins a long terme que l’éthique soit une valeur payante, qu’elle rapporte à l’entreprise. Le première instrument qui apparait est un outil à édition interne qui s’appel « le code éthique ». Dans ces code éthiques on retrouve toujours deux perspective qui ce mélange : la perspective axiologique et la perspective conséquencialiste. La première met en évidence les principes et les valeurs, et la seconde va mettre en évidence les effets d’un certain comportement adopté par l’entreprise.

Dans ce cas une entreprise qui a des filiales à l’étranger aura une organisation entre l’axiologique et la conséquencialiste qui ce traduira par le faite que le siège édite des principes d’action uniquement d’ordre axiologique et les filiales vont édités des codes d’entreprises d’ordre conséquencialiste. Ces codes d’éthique vont se développer au début des années 80 dans les entreprises Américaines et au milieu des années

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