Entourage et soins
Étude de cas : Entourage et soins. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Dreycall • 30 Octobre 2022 • Étude de cas • 1 019 Mots (5 Pages) • 166 Vues
Champs disciplinaires
Champs 2 : Sciences biologiques et médicales
Champs 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions
Champs 5 : Intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière
Analyse de pratique
J'ai effectué mon 2e stage du semestre 3 du 7 juin au 8 juillet dans le service d’Hépato-Gastro-
entérologie d’un grand hôpital publique du Val de marne. Le service dans lequel j'ai été affecté
dispose de 28 lits. Il propose la prise en charge intégrée multidisciplinaire de maladies
inflammatoires chroniques de l'intestin (Endoscopie, chirurgie, diététique et nutrition, éducation
thérapeutique) ainsi que des cancers digestifs (dépistage, diagnostic, bilan d'extension, chirurgie,
soins de support, chimiothérapie et thérapeutique), des maladies des voies biliaires, du pancréas
et du foie.
Dans cette analyse, je me centrerai particulièrement sur le positionnement de l'entourage pendant
un soin.
Cette situation m'a particulièrement interpellé car étant étudiante, je n'ai pas su comment me
positionner. J’ai donc choisi d’analyser cette situation.
Situation
Ce jour-là, je prends en charge Monsieur R. C’est un homme âgé de 44 ans, avec un
parcours de soin « compliqué » selon ses dires, atteint d’un cancer gastrique.
Lors des transmissions, le médecin nous informe qu’il est nécessaire de reposer une sonde
gastrique à Monsieur R pour vidanger son estomac et lui permettre de partir en permission le
lendemain si tout va bien. Monsieur R a une femme qui est très présente pour lui et deux enfants
de 6 et 4ans.
Après les transmissions, le médecin va informer le patient. De mon côté, après cet entretien
avec le médecin, j’informe le patient que nous allons venir lui poser la sonde après un autre soin,
le temps pour lui de digérer la nouvelle et se préparer.
L’infirmière me dit de préparer le chariot. La pose de sonde naso-gastrique (SNG) est un
soin que j’ai déjà observé mais je n’ai pas encore pratiqué. Je lui demande si je peux réaliser le
soin (si le patient est d’accord). Elle accepte, je lui explique le dérouler du soin pour vérifier de
ne rien oublier.
Nous allons donc dans la chambre du patient. Sa femme est présente.
Je commence par demander au patient si je peux réaliser le soin. Il accepte même s’il
manifeste une certaine appréhension. Ce que je comprends car c’est un soin invasif et
désagréable, d’autant plus que chez le patient, cela lui procure des vomissements (ce n’est pas la
première SNG que les soignants lui posent). Je prépare donc le matériel, je branche l’aspiration
etc…
Pendant ce temps, l’infirmière demande à la femme du patient de sortir de la chambre.
Cette dernière ne semble pas comprendre pourquoi l’infirmière lui demande cela, car la dernière
fois elle était présente pour accompagner/détendre son mari lors du même soin.
Je dis discrètement à l’infirmière : « Elle peut peut-être rester, la dernière fois elle est resté
et ça s’est bien passé »
L’infirmière insiste en l’invitant gentiment à sortir. Elle sort patienter devant la chambre.
Je commence le soin, j’approche la sonde de son nez et je vois le patient se crispé. Il ferme
les yeux et tous les traits de son visage sont crispées. Je recule la sonde de son visage et lui dit de
respirer calmement. Il rouvre
...