Embellissement De La réalité Dans Un Roman

Certains auteurs de romans, que ce soit de tous genres, choisissent ou non d’embellir la réalité dans leur histoire, dans diverses situations que vivent leur héro

ou héroïne. Il s’agit de voir, au cours de cette dissertation, s’il est préférable ou non d’embellir cette réalité.

Dans une première partie, nous parlerons des auteurs qui choisissent d’embellir la réalité dans leur roman, dans une seconde partie nous parleront de ceux qui

choisissent de laisser la réalité telle quelle, et enfin dans une troisième partie nous verrons qu’est-ce qu’il est préférable de faire, l’embellissement ou la

réalité ?

Dans le roman Mon ami Fréderic de Hans Peter Richter, la réalité se retrouve embellie. Hans Peter Richter était un écrivain et psychosociologue allemand

du 20eme siècle. Son roman raconte l'histoire de deux jeunes garçons inséparables de 15 ans durant l'arrivé d'Hitler au pouvoir et pendant le massacre des juifs.

Le narrateur est allemand, et son ami, Fréderic, est juif. Jours après jours Fréderic se fait persécuté devant son ami, impuissant. La réalité s'en retrouve embellie

car le narrateur est un enfant qui raconte une réalité dure mais qui l'embellit par son incompréhension.La montée du nazisme en Allemagne est décrite de façon

enfantine et avec vivacité, ce qui permet de rendre moins difficile la lecture de certains passages. On peut voir à travers cet exemple que les visions des

personnages de ce texte sont embellies du fait de la simplicité du langage utilisé. Ainsi, certains romans utilisent un jeune narrateur pour embellir la réalité.

« Des femmes, des vieillards étaient assis un peu partout, les yeux fermés. Certains s’étaient allongés sur les bancs ; [...]. Deux femmes, […] , se serraient dans un

coin sombre ; on entendait les enfants pleurer doucement. Dans un autre coin un couple d’amoureux se tenait étroitement enlacé. [...] Nous nous assîmes près de la

bouche d’aération. C’était là notre place. Papa s’adossa au mur blanc, humide, et ferma les yeux. » Cet extrait est vue du point de vue de l'ami du narrateur,

Fréderic. Cette manière de raconter donne un aspect enfantin au texte, qui permet d'adoucir l'histoire et donne envie de continuer de lire.

Dans le roman « Et n’oublie pas que je t’attends » de Dominique Hoefer, c’est la mort et non la vie qui se retrouve embellie. En effet l’histoire parle d’une

jeune femme, Maud, qui décide de reconstruire sa vie après la mort de son amie Clémence et de son propre enfant, causées par sa faute, et déménage. Après son

déménagement, elle est en proie à des hallucinations et croit voir son amie et un jeune homme partout. Cette histoire parle de la mort, où la jeune femme adoucit sa

douleur par l’apparition de son amie décédée. La réalité dure de la mort est embellie, et Maud est persuadé que Clémence l’attend dans la mort, ce qui ne l’effraie

pas, au contraire la rassure. Ce roman nous fait entrer dans l’imaginaire obscure de la vie après la mort. C’est une histoire douce malgré qu’elle parle d’un sujet

qui fait peur. L’extrait suivant est un passage de la vie de Maud, perdue et fatiguée. Elle s’accroche néanmoins aux souvenirs de Clémence et supporte la vie grâce à

cela : « - Mon Dieu, pria-t-elle tout haut. Aidez-moi. Je Vous en supplie, aidez-moi. Aide-moi, Clémence. Que m’arrive-t-il encore ? Que m’arrive-t-il depuis hier ?

Que vais-je devenir si j’ai des hallucinations ? »

Parmi les romans où les auteurs ont décidés de ne pas embellir la réalité, nous avons Les Misérables de Victor Hugo. Victor Hugo était un poète, dramaturge et

prosateur romantique du 19eme siècle. Il était considéré comme l'un des plus importants écrivains de la langue française. Son roman Les Misérables raconte l'histoire

de la vie de misère dans Paris et dans la France provinciale au XIXe siècle. Pendant 5 tomes, on y suit la vie de Jean Valjean, de sa sortie du bagne jusqu'à sa mort.

D'autres personnages viennent s'ajouter à l'histoire : Fantine, Cosette, Marius, la famille Thénardier, Javert etc. Chaque tome a pour titre le nom d'un des

personnages.Dans ce roman Victor Hugo décide de ne pas embellir la réalité et de donner nombreux détails à ses écrits. Hugo décrit un de ces personnages, Cosette, de

cette manière : « Cosette était laide.

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