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ECO 130000

Étude de cas : ECO 130000. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Juillet 2015  •  Étude de cas  •  521 Mots (3 Pages)  •  585 Vues

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Durant le premier choc pétrolier de 1973-1974, les automobilistes ont été soumis à une hausse très importante du prix de l’essence dans les stations-services. Pourtant, la quantité d’essence demandée n’a pas chuté. Pourquoi ?

De même, dans certains pays (par exemple, le Canada ou la France), le prix des cigarettes, ces dernières années, a subi une forte hausse (en raison de l’instauration de taxes supplémentaires visant à décourager la consommation de tabac). Comment se fait-il que cette hausse n’a finalement que peu découragé les fumeurs ?

On observe la même chose dans le cas de biens très spécifiques, comme certains tableaux de maîtres. Les prix s’accroissent fortement et pourtant ces biens sont toujours en demande auprès de quelques amateurs fortunés. Quelles explications fournir à ce phénomène ?

À l’inverse, par contre, si, pour une raison ou pour une autre, le prix d’un bien couramment consommé comme les pommes flambe, la demande de pommes va considérablement chuter. Pourquoi ce cas est-il différent des autres ? Comment l’expliquer ?

Le problème qui se pose dans ces différentes situations est celui de « la sensibilité de la consommation au prix ». Dans certains cas, la quantité demandée semble peu sensible à la variation du prix, tandis que dans d’autres, cette quantité demandée est très sensible à la variation du prix.

Si le prix de l’essence augmente, la demande d’essence baissera peu parce que l’essence est un bien essentiel dans nos vies quotidiennes.

Si la taxation des cigarettes est parfois peu efficace, c’est parce que beaucoup de fumeurs ne peuvent pas se passer de cigarettes. Ils préfèrent se priver d’autres choses plutôt que de diminuer leurs achats de cigarettes.

Si le prix exorbitant de certains tableaux de maître n’a que peu d’incidence sur leur demande, c’est parce que les quelques amateurs fortunés qui peuvent les acheter sont peu sensibles au prix.

Enfin, si, à l’inverse, la consommation de pommes chute à la suite d’une hausse du prix, c’est parce que, même si nous aimons les pommes, nous pouvons les remplacer facilement par d’autres fruits, par exemple des poires.

Pour cette étape-ci, nous nous concentrons sur cette sensibilité des comportements de consommation à une variation des prix. Un concept permet cette étude : l’élasticité.

L’élasticité dépend de plusieurs facteurs :

le type de bien considéré (ce bien est-il indispensable ? Est-il superflu ? Existe-t-il des biens substituts ?) ;

les revenus des consommateurs de ce bien ;

l’horizon temporel des demandeurs et des offreurs de biens.

L’élasticité permet ainsi d’étudier l’offre et la demande de manière plus précise. À titre illustratif, nous examinons l’impact différencié d’une hausse du prix du café. Lors de vos déplacements, aviez-vous déjà noté les différences de prix pour une même tasse de café ?

L’élasticité permet de mesurer la réaction des offreurs et des demandeurs aux modifications des conditions du marché (du prix, en particulier). Il permet aussi de comprendre le degré d’efficacité de certaines décisions gouvernementales

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