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Découvrir Zola

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Par   •  21 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 118 Mots (5 Pages)  •  975 Vues

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Le texte que nous allons étudier est un extrait du roman de Zola, La bête humaine paru en 1890, qui appartient au naturalisme. Il relève des registres tragique, pathétique et réaliste. Les thèmes principaux sont la mort et la peur. Ce roman conte l'histoire d'un homme, le président Grandmorin, tué à bord d'un train par Roubaud (sous-chef de gare au Havre) et sa femme Séverine. Jacques Lantier, le mécanicien, a vu la scène et témoigne, mais l'affaire est étouffée pour éviter un scandale politique. Jacques a des pulsions meurtrières, amant de Séverine il finira par la tuer dans un accès de folie. Ainsi on peut se demander en quoi ce récit suscite l'effroi du lecteur. Tout d'abord, on étudiera ce récit tragique, pathétique et réaliste du meurtre de Séverine, puis on verra l'importante analyse naturaliste de Jacques.

Tout d'abord, on analysera la description réaliste du meurtre de Séverine. En effet cette dernière est victime de la pulsion meurtrière de Jacques, elle se fait égorger et n'a même pas le temps de réagir et de comprendre. Zola emploie le champ lexical du corps « gorge », « main », « seins », « ventre », « cuisse », « yeux » pour intensifier l'effet réel de la scène mais aussi pour que le lecteur puisse se faire une image du corps mort de Séverine ce qui suscite l'effroi de ce dernier. La couleur rouge évoque le sang et la mort et est répétée plusieurs fois des lignes 22 à 24 (p.389) notamment pour créer un décor terrifiant « chambre rouge », « rideaux rouges » ,  « tentures rouges ». Zola use des phrases juxtaposées de la ligne 12 à la ligne 19 (p. 389) pour rendre le rythme du récit plus rapide on comprend donc que tout se passe très vite et que Jacques a céder à ses pulsions meurtrières. Ainsi on a pu voir que le meurtre de Séverine est très violent et que Jacques est passé très vite à l'acte et que cette dernière n'a pas pu faire quoi que ce soit.

Puis, on verra en quoi l'incompréhension de Séverine éveille de la compassion chez le lecteur. En effet, Séverine n'est pas au courant des pulsions meurtrières de son amant elle est amoureuse de lui et n'aurait jamais penser qu'un jour ce dernier puisse la tuer. Zola utilise le discours direct pour que le lecteur est l'impression que la scène se passe au moment où il lit donc qu'il y est un effet de réel « Pourquoi ? mon Dieu ! Pourquoi ?». On peut voir que l'exclamation de Séverine évoque la peur de cette dernière. L'auteur emploie une hyperbole « Les yeux de pervenche,élargis démesurément...terrifiés du mystère » pour accentuer le choc et la peur de Séverine. Ainsi on a pu voir que Séverine est sidéré et terrifié et elle ne saura jamais pourquoi l'homme qu'elle aimait l'a tué.

Enfin, on peut remarquer la violence du meurtre et la déshumanisation du corps de Séverine. Effectivement Séverine est décrite comme un objet par Zola on peut le constater grâce à la réification et à l'énumération « loque humaine, pantin cassé,chiffe molle » dans la même phrase, ainsi cette dernière est considérée comme une chose, comme un rien «  il y avait ça par terre. », cela intensifie la pitié éprouvée pour elle. Le champ lexical de la violence « abattit », « frappant », « coup », « violent », « rage » suscite de la pitié et de la compassion pour Séverine et accentue le laisser-aller de Jacques qui a cédé a sa pulsion meurtrière. La comparaison « sombre comme la nuit » suggère la mort et la peur. Ainsi on a pu s'apercevoir que Jacques se lâche, il est soumis à sa pulsion

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