Dm Economie : le marché du lait

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Depuis longtemps, le lait est un aliment de base pour l’homme. Dès sa naissance, l’être humain a besoin de lait pour sa croissance et sa survie. Aujourd’hui, encore, le lait reste au cœur de la consommation et garde son image positive pour la santé. Le marché du lait, marché économique important au niveau mondial était, en Europe, jusqu’à récemment, stable et jouissait d’une croissance continue en Union Européenne. Cependant, depuis le 1er avril 2015, les quotas de production, pilier de la politique commune de l’Union Européenne, ont été supprimés. La suppression de ces derniers a radicalement changé le visage du marché économique. En effet, sans la protection qu’apportait les quotas en maintenant un prix correct du litre de lait, l’avenir des acteurs économique sur le marché est incertain, on crain une pression à la baisse des prix du lait et une forte volatilité. Si certains ont sus s’adapter, d’autre risquent de disparaitre. Au niveau national, l’impact s’est fait ressentir comme partout ailleurs.

        Après les récents évènements et aux vues des conséquences qu’on eux ces derniers sur le marché, nous pouvons donc nous demander s’il peut être judicieux d’investir sur le marché du lait en France ?

        Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps ce qu’est précisément le marché du lait, ses acteurs, son fonctionnent. Ensuite nous verrons nous verrons les causes de la baisse des prix du lait depuis la fin des quotas laitiers. Enfin, nous analyserons l’incidence de cette baisse des prix sur le comportement des agents économiques.

                Le marché du lait se décompose en plusieurs acteurs distincts et possède un fonctionnement qui lui est propre. Mais avant de parler de ses particularités, il est important de définir précisément ce qu’est le marché du lait.

        Pour commencer, nous pouvons préciser qu’un marché est un endroit réel ou fictif où se rencontre l’offre et la demande. C’est aussi l’ensemble des règles, juridiques ou informelles, par lesquelles ce type d’opérations économiques peut se réaliser. Le marché du lait n’échappe pas à cette définition. Ici le bien vendu est le lait, produit basique qui, d’après le document 4, sert à la production de plusieurs produits tel que le fromage (36%) le beurre (29%) la crème (13%) etc.

        Ensuite, nous pouvons définir l’offre et la demande. L’offre et la demande se composent de nombreux offreurs et demandeurs qui se font concurrence.

Les offreurs sont les producteurs de lait, disséminés dans toute la France, ils sont très nombreux mais ont du mal à s’imposer face à l’oligopole des demandeur, représentés par les trois plus gros d’entre eux : Devant, on retrouve Lactalis, qui d’après le document 1 est « le plus mauvais payeur », suivit de Candia et Blédina.

        On observe une nucléalité importante du côté de l’offre, avec tous les producteurs qui se font concurrence, pendant qu’ils font face à des géants de l’industrie, qui peuvent décider à eux seul des cours du lait.

        Le prix du litre est quant à lui fixé en fonction de la quantité disponible, ainsi que la qualité de ce dernier. En effet, ce sont les demandeurs qui fixent les prix, en fonction de leurs besoins, on nous présente ici une situation de marché de gré à gré, avec un fort avantage pour les demandeurs.

Depuis la fin des quotas le prix du litre de lait en France a connu une forte baisse depuis 2014, passant de 410€/1000 litres à 350€/1000 litres en 2017, avec au plus bas 295€/1000 litres durant 2016. Cette baisse peut se justifier par deux facteurs principaux : d’une part les quantités produites et ensuite l’importation de lait étranger.

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