Devoir 1: Analyse et production d'un message reposant sur lécologie et la protection de l'environnement

Analyse et production du message

Devoir 01

1. Analyse du message

1. Quel est le thème principal sur lequel se structure le message ? Vous pourrez vous appuyer sur une étude précise du lexique (champs lexicaux et sémantiques) pour répondre. Comment pouvez-vous justifier ce choix rédactionnel ?

Le thème principal sur lequel se structure ce message est bien entendu celui de l'écologie et de la protection de l'environnement. Nous pouvons y retrouver tous les attributs du champ lexical relatif à ce thème: "faire un geste pour la planète", "limiter les émissions de CO2", "l'utilisation de ressources naturelles", "forêts dont la gestion est durable", "l'impact écologique", sont autant de thèmes récurrents qui traduisent un engagement de la marque dans la course au développement durable. Le partenariat clairement affiché avec l'ONG WWF, met en exergue le choix de la marque Tetra Pak de s'encrer dans une démarche écologique. Tetra Pak nous invite même, dans ce texte, à calculer l'impact écologique de nos choix d'emballages en allant sur son site www.tetrapak.fr. Cette démarche permet une réelle implication du lecteur puisqu'elle l'invite à devenir acteur actif du développement durable en prenant conscience de ses (mauvaises) habitudes en matière de recyclage des déchets.

Ce choix rédactionnel parait justifié car la marque Tetra Pak affiche clairement depuis de nombreuses années, ses ambitions en matière de développement durable. Le message est explicite: en achetant des produits emballés par Tetra Pak, le consommateur s'inscrit dans une démarche écologique. Cela a été prouvé de nombreuses fois: les clients sont de plus en plus attentifs à "consommer mieux", ils sont conscients des enjeux du développement durable pour l'avenir de la planète, et veulent participer activement à la réussite de ces enjeux écologiques. Avec cette démarche, Tetra Pak est nettement encré dans une démarche contemporaine de consommation.

2. Par quels procédés textuels (énonciation) et visuels l'annonce cherche-t-elle à impliquer le récepteur ?

La situation d'énonciation est ici relativement claire. La marque Tetra Pak délivre son message sur la protection de l'environnement par l'intermédiaire de cette publicité. Elle s'adresse à nous, acheteurs de produits de grande consommation, et nous explique comment de simples gestes au quotidien peuvent améliorer l'avenir de notre planète.

L'émetteur reste ici un peu en retrait. Il se cite par "Tetra Pak", et n'utilise pas de marques personnelles pour se décrire. Mais ce n'est pas pour autant que le discours est subjectif. En effet, bien que l'accroche se veuille relativement neutre: "Agir pour la planète, commence par des gestes simple"; la présence de ponctuation affective tel que "pensez à Tetra Pak ! " nous montre bien que l'émetteur cherche à influencer le récepteur dans sa décision d'achat. L'emploi de l'impératif dans ce pavé de texte montre très explicitement que Tetra Pak veut pousser les consommateurs vers ses produits en jouant sur une forme de pathos: " Alors faites le choix du carton: pensez Tetra Pak !". Ici le discours est sous-entendu: si vous achetez les produits Tetra Pak reconnaissables par leur logo présent sur cette brique de jus, vous faites un geste pour l'environnement, et grâce à vous, la planète se portera mieux. C'est exactement ce même discours que le visuel de cette publicité veut nous faire accepter. Sur cette brique blanche en carton, est juste inscrit la phrase: "Au quotidien, choisir cet emballage de jus c'est faire un geste pour la planète". La simplicité du visuel renvoie à la simplicité du geste. Pas de fioritures ni d'effet de style, la typographie est claire, le message est donc limpide. Enfin le slogan "Protège ce qui est bon" apposé à coté du logo de WWF, appuie le fait que Tetra Pak s'inscrit dans une démarche éco-responsable, et se soucie de la qualité des produits qu'ils fabriquent. Tous ces procédés font en sorte d'impliquer le récepteur, qui est également l'acheteur et le consommateur du produit, dans le but de déclencher la décision d'achat d'un produit emballé par Tetra Pak.

3. Analysez le nom de la marque (Tetra Pak) ainsi que sa signature ("Protège ce qui est bon").

Analysons tout d'abord la marque Tetra Pak. Tetra, qui vient du grec tettares, signifie "quatre". Le premier emballage de la marque fut un berlingot, emballage de forme pyramidale, à quatre cotés. C'est de là que la marque tient son nom d'origine. Le mot Tetra peut également rappeler l'étymologie du mot Terre, du latin "terra", qui serais en corrélation avec l'implication de la marque dans la protection de l'environnement. Le mot pak, d'origine anglaise, désigne un emballage réunissant plusieurs produits (s’écrit pack): un pack de bières, un pack de lessive par exemple. Mais le verbe "to pack" en anglais désigne tout simplement le fait d'emballer quelque chose. Ce mot parait donc cohérent puisque Tetra Pak produit des solutions d'emballages de produits. Le nom de la marque Tetra Pak, grâce à son origine et sa signification, est donc approprié aux solutions d'emballages qu’offre l'entreprise.

La signature "Protège ce qui est bon" est, elle aussi, pourvue de plusieurs significations. Le verbe protéger ainsi employé renvoie à une notion d'enveloppement de ce qui est fragile, comme la mère protège son enfant. L'emploi de ce verbe garantit donc que le produit qu'il contient sera protégé de toutes les agressions extérieures, et qu'il ne sera altéré en aucun cas.

"Ce qui est bon", désigne le produit qui est contenu, mais également la qualité de ce qui est consommé. En effet, Tetra Pak "protège ce qui est bon", en d'autres termes, protège les produits de qualités qui sont bénéfiques pour la santé du consommateur. La signature reste donc en cohérence avec le reste de la politique de Tetra Pak. La marque, avec sa signature, évoque donc au lecteur la simplicité alliée à la qualité, animée par une réelle volonté de développer la conscience collective en matière de développement durable et de valeurs écologiques.

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