De Seattle à Doha

De Seattle à Doha

Dès la conférence ministérielle de Singapour, la société civile a commencé à participer aux négociations et a l’issu de cette conférence il y a eu un accord sur la libéralisation des échanges de produits de technologies et également sur le secteur de l’information. En effet, on constate lors de cette conférence de 1999 une forte mobilisation des mouvements altermondialistes contre l’organisation mondiale du commerce. En effet, l’OMC est une institution qui fonctionne sur le principe un état une voix. Les pays en développement seraient donc apriori les seuls maitres à bord puisqu’ils sont ultra majoritaire à l’OMC. Or, cela n’a jamais été le cas dans cette organisation, à Seattle ils ont compris leur pouvoir soutenu par les altermondialistes, d’un point de vue politique ils sont alors devenus incontournables avec comme représentant l’Inde, le Brésil et la Chine. A Seattle il s’agit d’une prise de conscience occidentale qui a été déclenché par les événements du 11 septembre 2001. En effet, s’il devait combattre le terrorisme par la répression il fallait également s’attaquer aux racines du terrorisme à savoir principalement la pauvreté. La priorité a été issu du constat suivant l’ouverture totale des marchés ne peut satisfaire qu’une partie infime de la population mondiale puisque plus d’un tiers de l’humanité n’a pas les moyens de consommer. La priorité doit être le développement et c’est ce qu’à reconnu le sommet de Doha.

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