DYI étude de marché

DIY

Introduction

Les aspects les plus contemporains du DIY naissent au sein de la communauté hippie de Bay Aera aux Etats-Unis avec le lancement du Whole Earth Catalog en 1968.
Catalogue américain de contre-culture publié par Stewart Brand entre 1968 et 1972. Les Whole Earth Catalogs proposaient toutes sortes de produits à la vente (vêtements, livres, outils, machines, graines… des choses utiles à un style de vie créatif et autosuffisant), mais ne vendaient directement aucun de ces produits. Il prônait le Do it yourself. Les noms des vendeurs et les prix étaient listés à côté des produits proposés.
C’est en quelques sorte le précepteur de nos tutoriels numériques actuels.

Le DIY apparait donc dès le départ comme revendicateur. Alors que dans la réalité tout le monde le pratique, plus ou moins, consciemment ou pas. Cuisiner et bricoler en sont les exemples les plus évocateurs, mais le mouvement englobe plus généralement toute création.

Etude de la demande

Fortement associée au plaisir de faire que cette pratique procure, de nos jours c’est un outil qui peut être utilisé depuis la gestion de la motivation au sein des entreprises, aux ménages dans leurs désirs d’autonomie.

L’argument économique n’est donc pas prédominant car toutes les catégories socio-professionnelles sont touchées, d’après un sondage de OpinionWay :
60% des personnes font référence à l’argument économique favorable, mais ce n’est pas le seul, 40% mettent en avant leur désir d’apporter un caractère original et non standardisé à leur création. Dans 20% des cas on retrouve la volonté d’adapter un objet/activité à des attentes bien précises, non prises en charges par les marchés. Et dans les mêmes proportions il y a ceux qui veulent plus d’autonomie et donner du sens à leur consommation.
D’après ce même sondage auprès de 1057 personnes, « 61% des Français pratiquent le ‘Do It Yourself’ ».


Avec l’essor d’internet, on constate une démocratisation de cette pratique au niveau mondiale. Permettant la circulation de l’information de manière gratuite et presque instantanée, nous avons aujourd’hui des forums, moteurs de recherche de tutoriels, sites de crowfunding, des réseaux collaboratifs ainsi que des sites en open source.

L’arrivée d’internet a révolutionné le système de distribution traditionnelle. De la même manière nous sommes en train d’assister à un bouleversement en termes de conception/production, elle ne vient plus d’en haut (grands groupes industrielles) mais bien d’en bas, c’est-à-dire les plus concernés (la demande). On parle de réappropriation de l’offre.

Dans cette même logique il y a l’émergence de l’enjeux environnemental, qui pour beaucoup se traduit par cette volonté de consommer autrement. On le remarque avec l’arrivée sur le marché de nouvelles formes d’économies (économie sociale et solidaire, de partage, commerce équitable…)
D’àprès Martine Pinville, secrétaire d’état chargée de l’économie sociale et solidaire, l’ess représentait en 2015 plus de 10% du PIB français.

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