DF: l'haptonomie

L’HAPTONOMIE OU LE TOUCHER

AUPRÈS DE LA PERSONNE AGÉES



Boschet Estelle

DEAVS VD 2012-2013

Dossier thématique DF1

INTRODUCTION :

L’haptonomie est une approche de communication par le toucher. C’est une pratique récente qui consiste à entrer en relation par le toucher, le contact affectif-psycho-tactile. Cette discipline est inventée par Frans Veld man (chercheur néerlandais en sciences de la vie) après la seconde guerre mondiale. Cela permet de guider, de soutenir mais en aucun cas de diriger ou de soumettre.

Le toucher est universel et nécessaire au développement physique et mental de l’être humain. C’est un vecteur d’émotions et de communication. C’est un sens qui comprend cinq élément : le contact, la pression, la chaleur, le froid, la douleur. Le toucher se fait en contact avec la peau qui est le plus important de nos organes, en surface et en poids. C‘est le plus étendu de nos organes sensoriels. Elle a une fonction de frontière (entre notre dedans et notre dehors) et de barrière contre les agressions externes (les coups, le chaud, le froid, les infections. Plus une peau est toucher, caressée, plus elle devient sensible et réceptive.

LE TOUCHER AUPRES DE LA PERSONNE AGEE :

Le toucher est le premier sens développé chez l’être humain et le dernier qui s‘éteint en même temps que notre vie. Dès bébé, in utéro, on ressent des choses par le toucher. A la naissance on pose le bébé sur la maman, ce qu’on appelle le peau à peau. Ce sens peut tendre à diminuer avec l’avancée en âge, si l’on ne le stimule pas.

C’est ce sens qui permet dans un premier temps de sentir et dans un second temps de ressentir. Il permet de percevoir une ambiance, une atmosphère, d’entrer en contact, de percuter, de manier, d’atteindre, d’ appréhender, d’ attraper, de se rassurer, de recevoir, de comprendre,….C’est une sensation dont les répercussions sont profondes et multiples. Elle peut-être agréable comme désagréable. Le toucher est quelque chose d’intime, de délicat.

Au quotidien, on se serre la main pour saluer, on fait la bise mais on choisi à qui on le fait. On n’accepte pas de toucher ou d’être toucher par n’importe qui. Dans notre société le toucher peut être tabou, par exemple à table si l’on touche notre voisin en voulant attraper quelque chose, on s’excuse d’avoir touché cette personne sans son consentement.

Avec les personnes âgées, on oublie souvent qu’ils ont le droit d’être toucher, bien sûr il faut d’abord établir une relation de confiance avec elle. Il provoque différentes réactions : -au niveau des terminaisons nerveuses: affinement de la sensibilité (plus on touche plus on ressent le toucher)

-au niveau de la circulation du sang : stimulation et augmentation de la circulation sanguine (lorsque l’on se frotte la plante des pieds, on éprouve une sensation de légèreté dans les jambes)

-au niveau du système musculaire : réduction de la douleur musculaire par le toucher-massage (lorsque l’on frictionne un muscle endolori ou courbaturé pour l’assouplir ou le détendre)

Les techniques et utilisations du toucher sont diverses et peuvent être utilisé par l’auxiliaire de vie sociale lors de ses interventions. Lors de nombreux actes d’accompagnements dans les gestes de la vie quotidienne nous utilisons le toucher avec la personne âgée : la toilette, l’habillage, le déshabillage, le rasage, le maquillage, les aides aux activités motrices (transfert, aide à la marche…).

Les utilisations et pratiques du toucher

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