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Culture générale: La faim dans le monde expliquée à mon fils de Jean Ziegler (1999)

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Par   •  22 Janvier 2013  •  1 642 Mots (7 Pages)  •  1 460 Vues

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La faim dans le monde expliquée à mon fils de Jean Ziegler (1999)

En douze variations et un épilogue, Jean Ziegler tente d’expliquer de façon simple mais passionnée la tragédie qui coûte chaque année la vie à des millions d’êtres humains. Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de trente millions de personnes sont mortes de faim en 1998, et 828 millions d’êtres humains étaient, dans le même temps, frappés de malnutrition sévère : si l’Asie est le continent le plus touché, avec 550 millions de personnes concernées, c’est l’Afrique qui détient le plus triste pourcentage de sous-alimentés (35 %, contre 18 % en Asie de l’Est et du Sud, 14 % en Amérique latine et dans les Caraïbes). Les populations de certains pays riches, du Sud mais aussi du Nord, ne sont pas toujours à l’abri : c’est le cas en Russie, au Congo-Kinshasa ainsi qu’au Brésil, un des principaux exportateurs de céréales dans le monde. Les facteurs de ce fléau sont nombreux et complexes : parmi ceux-ci, le manque de céréales disponibles sur le marché mondial, les prix d’achat parfois artificiellement gonflés, les guerres et les conflits civils, l’emploi de l’arme alimentaire au détriment des populations, les phénomènes naturels (désertification, déforestation, pénurie d’eau).

Religions et philosophies:

Druidisme

La chasse et la consommation de lièvre, de poule ou d'oie étaient proscrites par les collèges druidiques. Le lièvre était un animal sacré lié à la divinité Lug, surnommé Gwion, et au culte de la lune, comparée à un œuf pondu par la déesse Corre, représenté par une poule. Les deux divinités étaient au cœur des mythes du cycle des saisons et des rites de fertilité.

Pythagorisme

Apollonius de Tyane, préconisait le végétarisme considérant la viande comme impure.

Judaïsme

« Tout homme de la maison d'Israël qui égorgera un membre de gros bétail, ou une bête à laine ou une chèvre, dans le camp, ou qui l'égorgera hors du camp, sans l'avoir amené à l'entrée de la Tente d'assignation pour en faire une offrande à l'Éternel, devant son tabernacle, il sera réputé meurtrier, cet homme, il a répandu le sang ; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple. (...) Car le principe vital de toute créature, c'est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je dit aux enfants d'Israël : Ne mangez le sang d'aucune créature. Car la vie de toute créature c'est son sang : quiconque en mangera sera retranché. »

— Lévitique, XVII, 1-14.

Les prescriptions alimentaires juives sont définies par les règles de la cacherout. Il s'agit d'un corpus de lois permettant de déterminer si un aliment est ou non permis à la consommation, en fonction de sa provenance et de sa préparation.

Les aliments en conformité à ces lois sont dits kascher c'est-à-dire « convenables » ou « aptes » à la consommation. La Bible hébraïque interdit formellement aux Juifs de consommer des aliments impropres. Par contre l'utilisation de produits non-kasher dans un but non-alimentaire, par exemple l'utilisation de cornées ou d'insuline porcines, est tout à fait autorisé. La cacheroute concerne essentiellement, les aliments d'origine animale, et implique le respect d'un rite d'abattage.

Le catholicisme

En 732, le pape Grégoire III proscrit l'usage de la viande de cheval dans l'alimentation (cette décision est peut-être liée au caractère sacré de l'animal chez les peuplades germaniques).

Au Moyen Âge, l'Église catholique a imposé des restrictions alimentaires essentiellement à base de jeûnes suivant un calendrier précis :

deux jours maigres chaque semaine (= sans viande) : mercredi et vendredi. Un jeûne total était demandé pour le premier jour du carême, appelé Mercredi des Cendres, et pour le Vendredi Saint (une collation est aujourd'hui autorisée). On peut boire.

le jeûne eucharistique : les jours où l'on communie à la messe, il est interdit de manger avant d'avoir reçu la Communion.

jeûne cyclique pour les Quatre-temps et pour le carême, qui se répartit en deux périodes : l'Avent et le carême de Pâques (quarante jours ouvrables avant Pâques). Ceci représente une durée d'en général 46 jours calendaires. Le jeûne est quotidien et permanent, sauf le dimanche (car on ne fait pas carême le dimanche, jour du Seigneur). En réaction à cette interdiction, une fête profane s'est créée la veille de carême, le Mardi gras, où a lieu le carnaval (dont une des étymologies donne "carne vale", "autorisation de manger de la viande").

De nos jours :

l'obligation de faire maigre pendant le Carême (sauf les dimanches) demeure en théorie. En pratique, certaines personnes essaient de manger moins riche, en supprimant par exemple la viande rouge, les confiseries, la pâtisserie.

Par ailleurs, diverses familles continuent par tradition à manger du poisson le vendredi ; c'est souvent également le cas dans les cantines.

Les seuls jeûnes encore prescrits sont ceux du Mercredi des Cendres et du Vendredi Saint. Le jeûne du Vendredi Saint (non consommation de viande) est encore suivi par de nombreuses personnes d'origine catholique, même non pratiquantes.

Par ailleurs, le jeûne eucharistique a été ramené à une heure, ce qui est symbolique, sachant qu'en général au moins 30 minutes s'écoulent entre le début de la messe et la communion.

Islam

Halâl

...

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