Commentaire sur la lettre à la jeunesse d'Emile Zola
Dissertation : Commentaire sur la lettre à la jeunesse d'Emile Zola. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Décembre 2013 • 733 Mots (3 Pages) • 10 588 Vues
Commentaire « lettre à la jeunesse »
Emile Zola, est un écrivain français du XIXème siècle, c’est le fondateur de l’école naturaliste en littérature et écrit des ouvrages qui déterminent un tempérament héroique. Cette lettre apparut dans ‘j’accuse’ en 1897 s’adresse à la jeunesse française. A cette époque, Zola veut convaincre, sensibiliser des jeunes manipulés par la presse. On s’est donc demander comment Zola amène t-il à faire comprendre l’idée de liberté de manière persuasive à la jeunesse ?
Pour répondre à cette problématique, on verra dans un premier temps que l’écrivain veut interpeller la jeunesse et lui faire comprendre que la liberté est indispensable ; ensuite on verra que cette réflexion est suscitée de façon persuasive. Enfin, on répondra à la problématique et on fera une conclusion.
Tout d’abord, on peut voir que Zola est l’émetteur, et la jeunesse est le dentinaire de cette lettre ouverte. Zola veut interpeller la jeunesse, en l’invitant à prendre conscience. Il utilise des pronoms personnels à la première personne « je » qui le désigne, mais aussi « nous » qui l’englobe et tous les gens de sa génération. Par exemple ligne 4 : « Nous, les vieux, les ainé.. »
La jeunesse est personnifiée par un « tu » qui fait un effet de proximité entre eux, une familiarité, il la tutoie pour plus la toucher. De plus, il la réveille en utilisant l’emploi de beaucoup de phrases interrogatives, comme « n’est-ce donc pas là une aventure qui doive soulever ton enflammée passion du droit ? » Ligne 32
Le champ lexical du danger « mensonge », « brutalité », « intolérance », montre qu’il la met en garde. En revanche, l’apostrophe « O jeunesse » et la supplication « je t’en supplie » font penser à une prière.
La répétition « jeunesse » revient trois fois comme une exhortation. Cela peut faire penser à un refrain. De plus, il y a des tournures négatives comme « tu ne t’es pas battue pour.. », « toi qui n’es… » Ligne 32. On remarque aussi à travers cette lettre de nombreuses figures de style comme par exemple des métaphores l.12 « cette fécondité des hommes et de la terre…la débordante moisson de joie… ». Elles montrent que Zola incite à une prise de conscience, à un engagement.
On peut distinguer à travers ce texte que Zola veut faire comprendre à la jeunesse que la liberté est indispensable. En effet, l’anaphore du conditionnel « si », marque une fois de plus une forme d’insistance de l'auteur.
La métaphore : ‘ Tu es l’ouvrière futures’ ligne 2, montre que le future est entre les mains de la nouvelle génération.
On remarque que la citation « intelligence et sang » désigne une connaissance de la par des anciens qui se sont battus pour que la jeunesse soit libre. On peut voir aussi avec le mot « sang » que cette lutte à n'a pas était facile et qu'il a fallu beaucoup de courage.
Enfin, on peut voir que cette réflexion est suscitée de façon persuasive. On relève le champ lexical de la lutte, ce qui montre le désir de se battre pour la justice « souffrances », « batailles », « sang » ligne 20. De plus, l’auteur convint par le choix des mots forts comme « Jeunesse, souviens-toi de
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