Commentaire "Moniteur Éducateur, un professionnel du quotidien"

Ilona Cola                                                                        Session 2019 / 2021

Premier commentaire de lecture « Moniteur éducateur, un professionnel du quotidien »

En lisant le livre qui a été retenu par l’équipe pédagogique, le « Moniteur éducateur, un professionnel du quotidien » écrit par Philippe GABERAN et Patrick PERRARD, j’ai pu apprendre comment et pourquoi le métier de moniteur éducateur est apparu. J’ai été étonnée de constater que le moniteur éducateur a vu le jour pendant la Seconde Guerre Mondiale. Dans la première partie, je parlerai du livre, ce que j’ai compris, ce qui m’a surpris ou étonné.  Puis dans la deuxième partie, je parlerais de mes motivations, de mon envie de travailler dans le domaine de la protection de l’enfance.

La guerre avait engendré tellement d’atrocité, et pourtant, malgré toute cette violence et cette rage dont seul l’être humain en connaît les limites, ils restaient encore des personnes voulant aider les orphelins qui avaient été privée de parent, qu’il soit mineur et/ou à peine majeur.

C’est à ce moment-là que le terme de moniteur éducateur a vu le jour. Il est naît de l’association de deux statuts distincts, « celui de moniteur de centre de vacances, et d’une fonction émergente, celle d’éducateur auprès d’enfants inadaptés », page 21. Il était porteur d’une mission : aider à tous pris les enfants démunis de parent, d’avenir. « Les jeunes qui comprennent que la vie cesse d’être un jeu » (page : 20). Il voulait redonner un sens aux valeurs de la République « Liberté, Egalité, Fraternité ». Voilà comment le métier de moniteur éducateur est né, dans la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément à partir de 1936.

J’ai été étonnée et surprise d’apprendre qu’il a fallu une guerre pour faire valoir un métier. Il est né dans la souffrance, dans une France meurtrie. Le seul point positif, c’est que beaucoup d’orphelins ont pu survivre, sans pour autant toucher une arme ou tromper quelqu’un.  

Plus les années passaient, plus l’écart entre l’éducateur spécialisé et le moniteur éducateur s’agrandi. Ce qui mène à une idée de « sous-éducateur » pour les moniteurs éducateurs colportés par les éducateurs spécialisés. Ils faisaient tous les deux les mêmes tâches et pourtant le moniteur éducateur avait un salaire plus bas. Pourquoi ? Tous simplement, parce que l’éducateur spécialisé avait un diplôme, une reconnaissance. Ce qui mena le moniteur éducateur à vouloir se légitimer.

C’est surprenant qu’il ait fallu si longtemps, près de vingt ans après sa création, une reconnaissance du métier de moniteur éducateur. Et pourtant entre ces deux métiers, il n’y a pas grand-chose qui les sépare. Seulement leur niveau d’étude, d’année à le passer et le salaire.  En même temps, les métiers visant les secteurs du médico-social ainsi que du social sont continuellement en évolution. D’autre part les politiques sociales et les lois sont en perpétuelles changements.

La posture professionnelle, le savoir-être et le savoir-faire, sont deux choses différentes. Durant les deux ans de formation, j’assimilerai au mieux à avoir une posture professionnelle adaptée, que ce soit envers mes collègues ou le public accueilli. La posture professionnelle est le respect !

 Je connais les qualités dont j’ai besoin pour faire ce métier. Mais est-ce que je serais capable de bien garder mes qualités tout en me respectant et en respectant les personnes qui m’entourent.

J’ai peur d’être confronter à une situation inconnu et n’ayant pas les savoir-faire et les savoir-être requis mais après tout je vais apprendre tous ce que j’ai besoin de savoir en formation et plus tard dans la vie professionnelle.

Ce qui me fit prendre conscience, qu’il faut que je connaisse les différentes institutions (sigles) où le moniteur éducateur peut intervenir. Savoir si je suis bien à la hauteur, et avoir  confiance en moi.

Il est dit à la page : 66 « le moniteur éducateur, un parent symbolique ». Le moniteur éducateur n’est pas un parent qui remplace celui qui n’a pas pu l’être. C’est juste un professionnel qui essaye d’aider la personne en la grondant, en jouant ou rigolant avec elle mais en laissant une certaine distance.

Personnellement, j’ai été placée en foyer à l’enfance, ce qui m’a valu de côtoyée des moniteurs éducateurs. Je savais très bien, que je n’étais qu’une jeune de plus à qui ils venaient en aide. Pourtant ils rigolaient, jouaient, pleuraient et me grondaient tout en gardant une certaine distance.

C’était bien, mais d’un côté, on ne sait pas où s’arrêter ? Ce qui me fait peur, c’est de m’attacher à la personne, alors je compte sur la formation théorique et pratique à savoir comment me positionner.

J’ai bien aimé lire la partie des témoignages des élèves et c’est multiple mise en situation. C’est réconfortant de savoir que notre référent de stage reste à nos côté et quand on commet une erreur, tant que nous savons l’identifier et l’expliquer, il continu à nous apprendre ce qu’est le métier de moniteur éducateur. Comme on dit « on apprend de nos erreurs » et que le temps est notre plus grand allié.

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