Chronique De Clandestin

Le premier document est un article de presse tiré du journal Le Monde datant du 13 octobre 2006. Il s'agit précisément d'une chronique de clandestins qui est intitulé « Le havre de l'école du Hogar » rédigée par Benoit Hopquin, dont l'envoyé spécial se trouve à La Esperanza dans les îles Canaries. Cette chronique informe son lecteur sur les conditions des clandestins mineurs provenant du Sénégal. L'article de presse est illustré d'une carte géographique qui reproduit le flux d'immigrant entre le Sénégal vers les Canaries par la voir maritime.

Cet article explique les conditions des clandestins mineurs durant la traversée au travers d'extraits de témoignages de certains clandestins. Il informe également son lecteur des structures d'accueil mises en place à l'égard de ces immigrés clandestins. En effet, ils sont protégés par les lois espagnoles qui leur permettent de séjourner dans le pays, tout en bénéficiant d'une instruction. Des locaux sont mis à disposition ainsi que des psychologues afin de remédier aux traumatismes provoqués par la dangereuse traversée.

1.2

Le deuxième document est une photographie prise à partir d'une fresque dessinée par les enfants d'une école du Cap en 1998. L'auteur de la photo est Elisabeth Deliry Antheaume.

Le but de cette fresque étant de dénoncer les mauvais traitements infligés aux enfants. Ces protestations ont un but pédagogique, leur instituteur a voulu faire comprendre aux enfants qu'ils avaient des droits.

Il est légitime pour eux de les connaître et de les réclamer.

La fresque au travers de la photographie représente un adulte qui se trouve ête connecté probablement en compagnie d'un enfant. Certes des inscriptions sont notées au dessus de l'adulte ; les enfants protestent contre ces pédophiles tout en essayant de mettre en garde les enfants internautes.

La partie gauche de cette fresque paraît plus noire et pessimiste que la partie droite. A la gauche du tableau, l'enfant sans visage est totalement dénigré, il n'a ni bouche ni regard. C'est un enfant anonyme. Alors que la partie droite de la fresque est beaucoup plus gaie par les couleurs chaudes tel que le jaune.

Cette couleur renvoie au soleil dessiné qui laisse entrevoir un espoir; marquée également par la présence de la fleur jaune, signe de renouveau avec le printemps.

L'enfant dessiné à droite semble détaché de la prison et des inscriptions qui dénonce le viol des enfants et leur emprisonnement. Il est au dessus, les bras levé vers le soleil. Il est remplit de lumière par la couleur jaune du soleil et paraît victorieux face à l'emprisonnement et les abus sexuels.

1.3

Le document 3 est une présentation du film « La Petite »écrite par Frédéric Strauss. Cet article est paru dans l'hebdomadaire Télérama en Septembre 2006.

Cet article informe le lecteur sur le film. Ce dernier est sorti aux USA en 1978 par le réalisateur Louis Malle.

Il met en scène une jeune fille de douze ans qui se prostitue dans une maison close de La Nouvelle-Orléans, en 1917, sous l'approbation de sa mère.

L'article est accompagné d'une image tirée du film qui met en avant la petite fille Violet vêtue de sous-vêtements des années 20. Elle remonte son bas assise sur un lit digne des maisons closes.

Cet article ainsi que l'image dénoncent la prostitution des enfants.

Il faut noter que le réalisateur a fait un jeu de mot entre le nom de l'enfant Violet, et le verbe « violer » pour dénoncer cette prostitution.

Ce qui frappe le plus est que cette prostitution est banalisée, et même encouragée par la famille.

...