Chanter l'amour

1. Chanter l’amour

Dans cette séquence la thématique est : chanter l’amour, il y a « ode à une femme » de Sappho, « Désormais de chanter, je ne devrais plus avoir envie » de Na Castellosa, « Ainsi le jeune amant » de André De Chénier, « Sonnet LVI » de Pétrarque, « Quiconque sur les os des tombeaux effroyables » de Agrippa d’Aubigné.

Dans la séquence, j’ai aimé les différentes formes des poèmes qui ne sont pas commune, trois quatrains et un monostiche (« ode à une femme aimée ») ou des poèmes plus littéraires, une seule strophe (« Ainsi le jeune amant »). J’aime ces différentes formes car cela me rattache à des choses que je connais avec des développement construit ; des introductions, des conclusions (poème de Sappho).

Aussi j’aime le côté entrainant de certains poème grâce à leur vers courts ce qui amène du rythme, « v.15-16, Voyant qu’aucune joie ne m’advient De vous » (poème de Na Castelloza). J’aime le poème « Sonnet LVI » car il me fait voyager, il donne plein d’informations en finesse, avec ce poème de Pétrarque on arrive à comprendre des rimes alors que c’est une traduction ; grâce par exemple à des sonorités qui reviennent comme le j à la strophe deux ce qui nous fais ressentir des sons. Il est aussi plein d’amour, un amour pour une femme.

De surcroît, j’aime le fait que dans le poème de Pétrarque la variation des temps, imparfait « était » vers 13, futur simple « aimera » vers 1, passé simple « j’aimai » vers 3 fait ressentir tous les moments du poème et la fuite du temps (« je suis bien décidé à aimer le temps et l’heure » vers 6) ; aussi la condition est évoquée avec un autre temps le présent du conditionnel « je tomberais » vers 13.

En contrepartie je n’ai pas vraiment aimé certains points, pour commencer la longueur de certains poèmes ce qui les rend ennuyant pour moi comme « Quiconque sur les os des tombeaux effroyables ». Plusieurs poèmes sont rébarbatifs et sans rythme alors pour moi le titre de chanter l’amour perd tout son sens avec « Ainsi le jeune amant » où la seule strophe fais ressortir un côté longuet. Aussi « Ainsi le jeune amant » est un poème avec une seule strophe, ce qui ne le rend absolument pas mélodieux. Je ne ressens pas d’émotions fortes dans ces poèmes.

Je trouve que dans les poèmes l’amour est plutôt ressenti comme mauvais au lieu de quelque chose de merveilleux et de fantastique par exemple avec l’absence de la première personne du singulier dans le poème d’André Chénier ce qui rend les émotions plus fades. De plus je trouve que certains poèmes ne vont pas avec le thème de chanter l’amour puisqu’ils n’ont pas vraiment de rythme, cependant certaines rimes aide au caractère mélodique des poèmes comme « contraire », « adversaire », rimes suffisantes et « mourir », courir », rimes riches dans le poème d’Agrippa d’Aubigné.

Pour avoir une courte conclusion il est intéressant de voir que cette thématique perdure dans le temps avec tous ces poèmes.

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