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Cas de Michael Höflich

Étude de cas : Cas de Michael Höflich. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2016  •  Étude de cas  •  393 Mots (2 Pages)  •  627 Vues

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«Je ne sais pas si on peut carrément parler d’insomnie, mais dans le fond, c’est bien ça.» Aussi loin qu’il se souvienne, Michael Höflich avait de la chance s’il trouvait le sommeil vers 2 heures du matin. «Même tout petit.» Aujourd’hui âgé de 18 ans, ce gymnasien de Pully a pu trouver une vie normale, mais le déclic est venu tard. Pendant des années, il s’est dit que ça n’était pas si grave, que ça s’arrangerait. Il a fallu attendre que ça devienne intenable. «Vers 12 ou 13 ans, j’en suis arrivé à ne presque plus dormir. Le sommeil venait autour de 5 heures du matin. Mais quand on doit se réveiller vers 6 heures pour aller en cours, c’est juste pas possible.»

Passer ses nuits à s’occuper en attendant de pouvoir dormir ne va pas sans conséquences: «J’étais dans un état larvaire. J’étais incapable de me lever, je dormais en cours. Parfois, j’étais tellement crevé qu’il était hors de question d’aller à l’école.» Ses résultats finissent par en faire les frais, et il redouble sa huitième année. Trop c’est trop. Vers 15 ans, il va chez son médecin, qui le dirige vers le Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil du CHUV.

A partir de là, les choses vont très vite: «En deux semaines, j’ai réussi à dormir normalement.» La recette? Avant tout, changer certaines habitudes. Première chose, Michael a dû éteindre tous ses écrans, d’ordinateur, de smartphone, au moins deux à trois heures avant de dormir. Autre prescription: fini les boissons sucrées et caféinées avant d’aller au lit. Il a aussi installé sur son ordinateur un logiciel gratuit, F.Lux, qui adoucit le rayonnement de l’écran. Enfin, Michael a reçu une prescription de mélatonine, un médicament dont l’effet est de donner au corps le signal qu’il est temps de fermer les yeux. Mais prendre des pilules n’a pas duré longtemps: «J’ai arrêté la mélatonine après deux semaines. Pour moi, c’est vraiment le changement d’habitudes qui a fait la différence.»

Aujourd’hui, pas de rechute en vue. «C’est vrai qu’à une certaine époque, je passais beaucoup de temps sur des jeux vidéo. Maintenant, c’est différent», explique Michael. Il concède que respecter le programme du médecin à la lettre n’est pas toujours facile, mais impossible d’ignorer à quel point ça a changé sa vie: «Quand on ne dort pas, on n’est plus soi-même!» C.BE.

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