Cas d'entreprise TROMER

1. Jacques Tromer est un entrepreneur au sens de Schumpeter car l’idée que Schumpeter a d’un entrepreneur est que c’est une personne innovatrice qui aime prendre des risques et qui a le désir de réussir tous ce qu’il entreprend. Cette idée décrit le portrait craché de Tromer :

- Il a su saisir et exploiter des opportunités

- Il a su anticiper la montée en puissance des sandwicheries

- Il a su innover

- Il a su prendre des risques

- Il a investi ses capitaux personnels

- Il a su mettre en place une politique stratégique

- Il a su accompagner la grande distribution en créant une boulangerie industrielle.

2. La logique entrepreneuriale prévaut jusqu’à présent dans cette entreprise car le dirigeant qui est également le fondateur à un fort esprit d’entreprendre au sens de Schumpeter. Il saisit les opportunités, innove et prend des risques, il a investit ses propres capitaux en ne cherchant pas à réduire les risques et à valoriser le capital d’autres investisseurs, et il a ouvert son capital à de nouveaux actionnaires exigeants ce qui va obliger le groupe à évoluer vers une logique managériale.

3. Les indicateurs choisis par Jacques Tromer pour contrôler l’activité ne me semblent pas pertinents car il n’y a que des critères quantitatifs qui permettent seulement de mesurer le taux d’atteinte des objectifs. Ils ne donnent aucunes indications sur la performance globale de l’entreprise.

4. Les décisions que Jacques Tromer veut prendre relèvent du management stratégique car :

- Leur objectif est de construire l’avenir de l’entreprise

- Elles ont pour but d’assurer la pérennité de l’entreprise

- Elles ont un impact sur du long terme

- Elles engagent l’avenir de l’entreprise et elles seraient difficilement réversibles

5. Le style de direction de Jacques Tromer est inadapté car il ne permet pas d’atteindre la performance globale de l’entreprise, ce qui n’est pas efficient, et il est centré sur le supérieur (autoritaire)

Les conséquences sont :

- Les actionnaires n’apprécient pas et pensent que les prises de décisions doivent être partagée et le dirigeant devrait prendre en compte les attentes des parties prenantes.

- Les cadres ont des difficultés pour faire appliquer les procédures que Jacques Tromer à définies. Ils ont du mal à faire partager la stratégie de l’entreprise.

- Les performances sont moins bonnes (baisse de la rentabilité…) ce qui pose des problèmes de compétitivités.

- Cependant le style autoritaire permet un contrôle parfait de la stratégie de l’entreprise.

6. L’utilisation d’un tableau de bord prospectif (Norton & Kaplan) permet à l’entreprise de Tromer de :

- Prendre en compte davantage des critères financiers

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