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Cas- GOIE

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Par   •  16 Novembre 2014  •  1 057 Mots (5 Pages)  •  1 018 Vues

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Cas 40 - page 127

1. Risques d’impayés par pays ou groupe de pays (+mode de distribution utilisé)

-> 68% en UE et 32% en pays tiers

-> 55% auprès de 7 distributeurs, 12% auprès d’une filiale et 33% auprès de 57 clients directs.

Analyse du risque politique (risque pays)

-> 44% du chiffre d’affaires réalisés en UE et en Suisse ne présentent pas de risque pays majeur (notre A1 ou A3 dans tous les cas).

Concernant les autres pays, on constate que 11 pays présentent un risque plus ou moins élevé (note A3 à D).

Risque modéré (note A3) Risque plus élevé (note A4 et B) Risques très élevé (note D)

Pays Italie, Espagne, Chine, Afrique du Sud, Royaume Uni Algérie, Hongrie, Turquie, Russie, Egypte, Israël Iran

Part du chiffre d’affaires export 31,5% 21,5% 3%

Nombre de clients 8 38 5

On constate donc qu’il existe réellement un risque politique pour 24,5% du chiffre d’affaires export de l’entreprise. Or, seules les modalités de paiement imposées aux clients d’Afrique du Sud (paiement par avance) permettent d’éviter les impayés liés au risque pays.

Dans les autres cas, l’entreprise propose :

-Paiement par avance avec escompte ou crédit documentaire irrévocable payable à 30 jours date de facture (Algérie, Chine, Turquie) : si le client retient la proposition du crédit documentaire, celui-ci ne garantit pas le risque politique puisqu’il n’est pas confirmé.

- Crédit documentaire irrévocable payable à 30 jours date de facture (Iran, Russie, Egypte) : même remarque.

- Paiement contre acceptation d’une traite à 30 jours date de facture (Israël) : la remise documentaire ne comporte aucun engagement bancaire et ne peut donc garantir le risque politique.

- Virement SWIFT (Italie, Espagne, Royaume-Uni) au lieu de / ce mode de paiement ne comporte aucune garantie et ne peut garantir le risque politique.

Analyse du risque commercial (risque client)

55% du chiffre d’affaires export sont réalisés auprès de 7 distributeurs, ce qui limite la difficulté de gestion de cette grosse moitié de exportations. Toutefois si l’un des distributeurs est défaillant, le risque commercial portera sur une part non négligeable du chiffre d’affaires. Il convient donc de veiller à la bonne solvabilité des distributeurs.

La filiale en Angleterre (12% du chiffre export) ne pose pas de difficultés majeures dans la mesure où elle est certainement bien encadrée par l’entreprise.

33% du chiffre d’affaires export (par non négligeable) sont réalisés auprès de ?% de clients, ce qui représente une forte ventilation de ventes. Le nombre important de clients et leur répartition géographique accentuent le risque commercial et rendent la gestion plus difficile.

On constate que 6 pays enregistrent des retards de paiement fréquents. Or, pour ? d’entre eux (Italie, Espagne, Angleterre), un virement SWIFT à 45 ou 60 jours ? demandé. Le délai accordé risque d’être augmenté et donc de pénaliser l’entreprise. D’autre part, ce mode de paiement ne garantit pas l’insolvabilité éventuelle du client.

D’autre part, on constate beaucoup de faillites en Hongrie. Or, l’entreprise propose un virement SWIFT à ses clients hongrois : ce mode de paiement ne garantie pas le risque de non-paiement du fait d’une défaillance du débiteur.

Concernant Israël, la remise documentaire D/A est un peu risquée : en effet, acceptation d’une lettre de change ne signifie pas obligatoirement paiement à l’échéance.

Enfin, on constate que certains pays plutôt bons payeurs n’ont pas d’alternatives (Danemark, Allemagne, Suède). Ceci est d’autant plus surprenant pour le Danemark où le paiement d’avance

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